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Formateur : renouveau politique et éthique en politique

Les négociateurs des huit partis ont poursuivi les discussions sur le volet renouveau politique de la réforme de l’Etat. En fin d’après-midi ils auraient aussi abordé ce qui restait du volet transferts de compétence.

Il se confirmait en début de soirée qu’il n’y a toujours pas de décision sur la volonté de certains partis de « recoupler » les élections fédérales et régionales.

Une source faisait remarquer qu’étant donné l’opposition notamment du CD&V au fait d’organiser les élections fédérales et régionales simultanément, l’alternative à cette proposition pourrait consister à faire de la Chambre un parlement de législature. Il ne serait donc plus possible d’organiser des élections anticipées. En cas de désaccord dans la majorité, il faudrait présenter une nouvelle motion de confiance. Ce système permettrait, selon cette source, d’assurer une plus grande stabilité du gouvernement fédéral.

Par ailleurs, cette source insistait sur le fait qu’un consensus était déjà intervenu sur certains points comme l’adoption d’un code de déontologie et la création d’une commission de déontologie pour lutter contre les conflits d’intérêts, prendre des mesures pour empêcher les doubles candidatures et obliger un candidat à siéger au dernier mandat où il a été élu, revoir les indemnités de fonctions spéciales (présidents d’assemblée, présidents de commission, questeurs….) et revoir les indemnités de sortie.

On aurait aussi prévu de mettre en place un système comme celui qui existe au niveau européen. Les commissaires européens doivent en effet passer une sorte d’examen devant le parlement européen avant d’entrer en fonction. Les ministres devraient présenter leur politique au parlement dans les 6 semaines de leur prestation de serment.

Enfin, ces mêmes ministres verraient leur salaire réduit de 5%.

Le vif.be, avec Belga

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