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Un étiquetage plus clair pour un choix plus diététique

Les ministres européens en charge de la Santé sont tombés d’accord mardi sur un projet de règlement européen qui impose sur les emballages des aliments la présence d’une série d’informations nutritionnelles afin d’aider les consommateurs à faire des choix plus diététiques.

La valeur énergétique de chaque aliment, ainsi que les quantités de sucre, de sel, de glucides, de protéines et d’acides gras saturés par 100 gr ou ml devront obligatoirement être indiquées, et ce à un endroit bien visible et dans une taille de caractère suffisamment grande.

« Ça ne sert à rien d’imposer des informations si un consommateur moyen ne peut pas les lire », a commenté mardi à l’issue du débat la ministre belge de la Santé, Laurette Onkelinx (PS), qui dirigeait les travaux dans le cadre de la présidence belge de l’Union européenne.

Les ministres se sont toutefois écartés mardi de la proposition initiale de la Commission, laquelle suggérait qu’un maximum d’informations soient obligatoirement présentées sur la face avant des emballages. Celles-ci pourront finalement figurer ailleurs qu’à l’avant, mais en restant bien visibles.

Ces obligations d’étiquetage nutritionnel s’appliqueront à tous les aliments, sauf ceux vendus non emballés.

Les boissons alcoolisées n’y seront pas soumises non plus, à l’exception notable des « alcopops », ces boissons gazeuses alcoolisées très prisées des jeunes.

Conformément à la procédure législative européenne, le texte va à présent retourner pour une seconde lecture vers le Parlement européen, co-législateur avec le conseil des ministres européens.

Par l’adoption de ce règlement, l’Union européenne entend assurer une meilleure information diététique des consommateurs, et lutter ainsi contre les problèmes grandissants d’obésité sur le Vieux continent.

Selon des statistiques, plus de 15% des adultes européens, et davantage de jeunes encore, étaient en surpoids en 2008.

En Belgique, 14% environ des adultes connaissaient en 2008 des problèmes de surpoids, contre 11% seulement dix ans auparavant.

Le Vif.be, avec Belga

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