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Les dinosaures ont été tués par un astéroïde et non par des éruptions volcaniques

Alors que des recherches précédentes tendaient à démontrer que des éruptions volcaniques étaient responsables de l’extinction des dinosaures, une nouvelle étude, publiée jeudi dans la revue Science, affirme que les dinosaures ont en fait disparu à cause d’un astéroïde qui a percuté la Terre il a y 66 millions d’années.

Pour arriver à une telle conclusion, l’équipe internationale de chercheurs a réalisé des relevés, notamment dans des sédiments marins présents dans les océans Atlantique et Pacifique, en se concentrant sur l’époque charnière entre les périodes géologiques du Crétacé et du Paléogène, il y a 66 millions d’années. Les chercheurs ont ensuite examiné ces minuscules fossiles marins afin d’appronfondir leurs connaissances sur l’évolution des températures des océans au moment de l’extinction.

Parallèlement, l’équipe a développé des modèles climatiques représentant les effets de la libération de dioxyde de carbone lors d’éruptions volcaniques. Ceux-ci montrent que l’activité volcanique n’a provoqué qu’un réchauffement global progressif d’environ deux degrés, loin donc d’avoir changé radicalement la température mondiale, ce qui n’aurait dès lors eu aucun effet significatif sur les écosystèmes marins.

La nouvelle étude indique donc que les impacts environnementaux causés par les éruptions volcaniques massives en Inde ont eu lieu 200.000 ans avant l’extinction Crétacé-Paléogène (ou extinction K-Pg), soit l’exinction massive à grande échelle d’espèces animales et végétales parmi lesquelles celle des dinosaures.

Les scientifiques ont donc conclu que l’activitié volcanique n’a pas directement contribué à la mort des dinosaures, une hypothèse pourtant souvent défendue au sein de la communauté scientifique.

Au lieu de cela, les chercheurs avancent que l’extinction K-Pg a été causée par un astéroïde de 10 km de long qui s’est écrasé sur la péninusle du Yucatan au Mexique. L’impact de la collision a formé le cratère de Chicxulub, d’un diamètre avoisinant les 200 km.

Les chercheurs soulignent toutefois que les gaz volcaniques ont probablement joué un rôle important dans l’essor de différentes espèces après l’extinction.

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