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Jupiter serait responsable de la singularité de notre système solaire

Stagiaire Le Vif

Un mouvement de la planète Jupiter aurait détruit les  » super Terres  » de notre système solaire. Cela expliquerait entre autres la singularité de notre système solaire.

Jupiter a-t-elle changé toute la configuration de notre système solaire ? C’est du moins l’hypothèse d’un groupe d’astrophysiciens, rapporte le site 20minutes.fr. Un mouvement de colère destructeur de la planète au début de la formation de notre système solaire expliquerait pourquoi il n’y a pas de « super-Terre » qui y gravite autour de notre étoile.

En effet, Jupiter aurait détruit une première génération de grandes planètes rocheuses similaires à la Terre. Elle se serait ensuite stabilisée, peut-on lire dans les Comptes rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS).

Cette nouvelle théorie expliquerait pourquoi notre système solaire est si différent de centaines d’autres systèmes planétaires, qui eux comportent généralement bon nombre de planètes rocheuses. Celles-ci, situées très près de leur étoile, ont une orbite de moins de cent jours.

Notre système solaire est une « bizarrerie »

« Nous pouvons désormais regarder notre système solaire dans le contexte de tous ces autres systèmes stellaires et constater que l’une des caractéristiques les plus intéressantes est l’absence de planète à l’intérieur de l’orbite de Mercure« , la plus proche du soleil, souligne Gregory Laughlin, co-auteur de cette étude et professeur d’astrophysique à l’Université de Californie.

« Le système planétaire standard de la Voie Lactée est apparemment formé d’un groupe de  »super-Terres » dont l’orbite est très proche de leur étoile« , insiste l’astrophysicien. Pour lui, «  notre système solaire paraît être de plus en plus une bizarrerie« .

Formation d’une seconde génération de planètes, dont la Terre

L’avancée de Jupiter à l’intérieur du système solaire et ses perturbations gravitationnelles auraient menés à une série de collisions entre planètes et astéroïdes. Les débris se seraient alors fondus dans le disque dense autour du soleil détruisant dans ce processus toutes les super-Terres qui venaient de se former, explique Le Monde.

Ces débris auraient ensuite servi à la formation d’une seconde génération de planètes, parmi lesquelles Mars, Mercure, Vénus et notre Terre. Ces nouvelles planètes sont donc plus récentes qu’Uranus ou Neptune, qui se trouvent sur des orbites plus éloignées, précisent les astrophysiciens. Ces planètes plus jeunes sont également moins massives que les super-Terres, souligne Laughlin. Elles ont également des atmosphères moins épaisses. « Une des prédictions de notre théorie c’est que des planètes rocheuses semblables à la Terre avec une pression atmosphérique relativement faible, sont rares« , explique-t-il.

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