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Deuxième détection directe des ondes gravitationnelles d’Einstein

Une équipe internationale de scientifiques a annoncé mercredi une deuxième détection directe d’ondes gravitationnelles, trois mois après l’annonce historique de la première observation de ce phénomène prédit par la théorie de la relativité d’Einstein il y a un siècle.

Cette nouvelle détection, comme la première, a été faite par l’instrument américain Ligo (Laser Interferometer Gravitational-Wave Observatory) formé de deux détecteurs identiques situés à 3.000 kilomètres l’un de l’autre aux Etats-Unis.

Ces ondes résultent de légères perturbations de la trame de l’espace-temps causées par le déplacement d’un objet massif. Elles ont été produites par la fusion, il y a 1,4 milliard d’années, de deux trous noirs, ont précisé les astrophysiciens qui ont annoncé leur découverte à la conférence de la Société américaine d’astronomie (American Astronomical Society) réunie cette semaine à San Diego, en Californie.

Bien que le signal capté le 26 décembre dernier soit plus faible que le premier, cette deuxième détection est aussi confirmée avec plus de 99,99% de certitude.

Ces trous noirs avaient une masse de 14 et 8 fois respectivement celle de notre soleil pour un diamètre de moins de cent kilomètres. Leur fusion a dégagé une quantité d’énergie équivalente, grosso modo, à la masse du soleil qui a été convertie en ondes gravitationnelles, précisent les scientifiques.

Le signal détecté par le Ligo provient des 27 derniers orbites des trous noirs avant leur fusion, ont-ils déterminé.

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