
Robin Veldman ne restera pas l’entraîneur principal d’Anderlecht et devrait reprendre en charge les Futures
Le président d’Anderlecht Wouter Vandenhaute a fait cette annonce lors de la présentation du nouveau directeur sportif de son club, le Danois Jesper Fredberg. Robin Veldman assurait l’interim depuis le limogeage de Felice Mazzu le 24 octobre dernier. Son président le voit comme un « Jean Dockx moderne. »
Robin Veldman, qui assure l’intérim à la tête de l’équipe première d’Anderlecht depuis le licenciement de Felice Mazzu le 24 octobre, va rester au club mais en tant qu’entraîneur assistant, a indiqué mardi Wouter Vandenhaute, le président du RSCA, lors de la présentation à la presse du Danois Jesper Fredberg, nouveau CEO Sports du club bruxellois. Ce qui signifie qu’un nouveau T1 arrivera prochainement au Parc Astrid.
« Nous avions dit dès le début que nous évaluerions le travail de Robin après le match contre Genk. C’est ce que nous avons fait hier, avec Robin et Jesper », déclare Wouter Vandenhaute. « C’est clair: Robin veut rester chez nous comme assistant. Il est maintenant T1 ad intérim. Il a l’ambition de devenir entraîneur principal un jour, et nous partageons cette ambition, mais ce ne sera pas dans l’immédiat. Il préfère rester assistant et suivre de plus près l’académie et les Futures (l’équipe espoirs qui évolue en Challenger Pro League, ndlr) ».
Jesper Fredberg devra dénicher le nouveau coach
Le Néerlandais a lui-même demandé à devenir entraîneur adjoint, selon Wouter Vandenhaute, qui voit Veldman comme un « Jean Dockx moderne ». « Il n’y a pas de stress. Robin est pour l’instant coach principal et il va préparer le stage », dit le président anderlechtois. Il reviendra à Jesper Fredberg de trouver le nouveau T1 des Mauves. « Il faut que le nouvel entraîneur ait un style de jeu et une philosophie qui correspondent au club. Il faut que quand on voit l’équipe jouer, on sache que c’est Anderlecht. Nous devons retrouver l’ADN du club, un football offensif, dominant, la culture de la gagne », avance le Danois de 41 ans, qui arrive en provenance du club de Viborg, dont il était le directeur sportif depuis 2019. Jesper Fredberg a déjà quelques noms en tête.
« Mais je ne vais pas les partager maintenant. Je vais utiliser mon réseau, mais pas seulement », dit-il. Il devra aussi se pencher sur le mercato. « Le contact humain joue un rôle très important mais les data sont un bon outil pour nous assurer d’aller dans la bonne direction. Il y a du potentiel dans l’équipe mais nous pouvons la renforcer. Nous avons de bons joueurs, qui sont individuellement très forts, mais il manque une connexion en tant qu’équipe. Mon job sera de créer un cadre pour que les joueurs et le staff aillent dans la même direction. Nous devons être plus stables et plus compétitifs, mais je ne doute pas qu’Anderlecht va retrouver les sommets. Sinon je ne serais pas venu ici. Mon objectif est d’avoir une stratégie valant pour l’équipe A, les espoirs et les équipes de jeunes ».
Fredberg arrive dans un club aux moyens financiers limités. « Il n’y a pas que l’argent qui compte. Il y a d’autres facteurs comme l’académie, l’histoire du club, les supporters », dit celui qui veut « travailler sur le long terme ». Le nouveau CEO Sports d’Anderlecht reprend une partie des fonctions de Peter Verbeke, qui assurait la double casquette de CEO et directeur sportif, et qui est toujours absent pour raisons médicales « pour encore un certain temps ». « J’ai rendu visite à Peter dimanche. Il va mieux il est toujours malade et cela peut encore durer un certain temps », déclare Wouter Vandenhaute. « Je lui ai dit de ne pas se hâter et de ne revenir que quand il sera totalement rétabli ».
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