La Belge, Alison Van Uytvanck, veut intégrer le top 100 en 2014.
Alison VanUytvanck a créé la surprise lors du dernier tournoi WTA de la saison, à Taipei, en enlevant le titre face à Yanina Wickmayer. C’est une belle récompense pour la jeune fille de Dilbeek, talentueuse et travailleuse. Elle a même émargé un moment au top cent. » Ali a été très régulière cette saison « , explique son entraîneur, Ann Devries. » En début de saison, elle a signé de beaux résultats sur le circuit ITF. Entre Wimbledon, où elle a atteint le deuxième tour, et l’US Open, dont elle a été éliminée au troisième tour, elle a traversé une période moins faste, marquée par un manque d’assurance. Elle a joué avec prudence alors que sa force réside justement dans son tennis offensif et agressif. Après New York, nous avons beaucoup parlé et elle a eu un déclic. «
Alison a décidé de s’entraîner à temps plein au centre VTV de Wilrijk. » Nous avons donc eu des contacts fréquents « , poursuit Ann Devries. » Elle a déjà travaillé avec Koen Embrecht, le préparateur physique, et je ne m’attribue certainement pas le mérite de son éclosion. Alexandre Katsnelson, son entraîneur précédent, a effectué du bon travail, rendant son tennis digne du top cent, mais quand on a collaboré longtemps avec quelqu’un, il n’est pas mauvais d’apprendre d’autres choses. » Comme An-Sophie Mestach, également âgée de 19 ans, Alison Van Uytvanck s’approche du Pays des Merveilles, le top cent.
» Son tennis ne comporte pas de réel point faible « , précise Ann Devries. » Alison est très polyvalente et elle joue sur toutes les surfaces avec un égal bonheur mais elle peut progresser un peu en tout : physiquement, mentalement. Elle doit effectuer les bons choix au bon moment, jouer avec agressivité, oser aller au filet. Nous voulons que son registre soit encore plus complet. «
Pour une place dans le top 50 ? » Nos ambitions à toutes deux sont élevées « , rit Ann Devries. » Mais je ne veux pas encore y apposer de chiffre. Elle doit d’abord intégrer le top cent. Il ne faut pas oublier qu’elle doit poursuivre son développement personnel aussi. «
Par Filip Dewulf