(Belga) « Oui, je sais, l’agence danoise anti-dopage mène une enquête à mon sujet », avait avoué le manager danois de l’équipe Saxo-Tinkoff Bjarne Riis lundi matin à Ajaccio au départ de la 3-ème étape du Tour de France. « Je ne ferai aucun commentaire à ce propos. Pour le moment du moins… »
Selon Cyclingnews, auquel il s’est (un peu) confié, l’enquête porterait sur sa victoire de 1996, mais tentera aussi d’établir dans quelle mesure il serait également à l’origine des affaires Ullrich et Hamilton. Riis n’est arrivé que lundi en Corse. « J’étais en vacances avec mes enfants », se justifie-t-il. « On faisait du vélo… » Il a déjà avoué que l’EPO l’avait aidé lors de son unique succès dans le Tour. Le manager de l’équipe d’Alberto Contador, un des principaux candidats à la victoire finale cette année, comprend les critiques dont il fait l’objet depuis ses aveux. « Les gens ont le droit de penser que je ne suis pas digne de diriger une équipe compte tenu de mon passé trouble », admet-t-il. « Je pense pourtant avoir de l’avenir dans le cyclisme, auquel j’ai encore pas mal de choses à donner. Je l’ai d’ailleurs prouvé ces dernières années. J’estime donc avoir le droit d’être ici ». Riis déclare aussi ne pas trop s’inquiéter à propos de l’enquête dont il fait l’objet au Danemark. « On verra bien », conclut-t-il en effet. Plusieurs coureurs, pour rappel, dont Christian Vande Velde, David Zabriskie et Tyler Hamilton, avaient déclaré durant l’enquête de l’USADA qu’ils s’étaient dopés alors qu’ils couraient pour Riis. (Belga)