DIDIER ERNST
Le Liégeois de La Louvière n’en revenait toujours pas au moment où il quitta le vestiaire de Mons, samedi. Il avait marqué un but magnifique qui avait lancé les Loups vers une victoire tout à fait méritée. « Je vais regarder les images en rentrant, tellement ce but du pied gauche me semble incroyable », disait-il.
Les hommes d’Ariel Jacobs ont terminé en force la première partie de la saison puisque, trois jours avant cette victoire de prestige, ils avaient fait sensation en éliminant Genk de la Coupe. Une qualification aux tirs au but acquise sur le terrain des champions en titre.
Didier Ernst: Quelle semaine magnifique! Et, pour le même prix, nous aurions aussi pu prendre quelque chose contre Anderlecht. Au moment où nous avons pris le bus pour Genk, nous étions persuadés qu’il était possible de réussir un truc là-bas. Idem à Mons: nous avions préparé ce match avec énormément d’application. Toute la presse en parlait et cela nous motivait à fond. J’avais connu cela autrefois au Standard, quand nous affrontions Liège. Un derby très chaud, je sais ce que c’est.
Avouez que ce fut quand même plus facile que prévu ce samedi?
Mons n’a jamais été dans le match. Mais c’est aussi notre mérite. Nous savions qu’il fallait absolument empêcher Eric Joly de jouer. A partir du moment où il était muselé, tout devenait moins compliqué pour nous.
Après votre but, vous vous êtes rué vers votre banc: on vous a rarement vu aussi expressif!
C’est normal. C’est mon premier but avec La Louvière. Quand la balle est rentrée, j’ai directement repensé à ce que ce club avait fait pour moi. En juin, j’étais dans la merde. C’est La Louvière qui m’a permis d’en sortir.
Vous avez maintenant retrouvé votre niveau du Standard.
C’est vrai que je me sens vraiment bien depuis trois ou quatre semaines. Mais, plus globalement, j’ai la sensation de monter régulièrement en puissance depuis le début de la saison. On ne pouvait pas me demander d’être au top dès le début. Je n’ai pas joué au cours du deuxième tour de la saison dernière. Quand on doit se contenter des entraînements pendant quatre mois, on le paye forcément dès qu’on rejoue un match. Lors des premières rencontres avec La Louvière, j’ai été obligé de puiser dans mes réserves. Mais l’entraîneur m’a toujours laissé dans l’équipe et cela porte ses fruits aujourd’hui.
Que vous inspire le double match La Louvière-Standard en Coupe?
Je n’aborderai pas ces rencontres avec un quelconque esprit de revanche. (P. Danvoye)
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