Depuis ce 1er janvier, le type d’interventions médicales qui peuvent être réalisées en hospitalisation de jour s’est considérablement étoffé, passant de 246 à 551, selon des chiffres livrés jeudi par le ministre fédéral de la Santé, Frank Vandenbroucke, à l’occasion d’une visite de terrain à l’hôpital de jour de l’UZ Louvain.
Pour tout une série d’opérations — comme le placement d’une prothèse du genou ou de la hanche, ou encore une opération à la vésicule biliaire ou de l’appendice — les patients ne sont dorénavant plus obligés de passer la nuit à l’hôpital, selon de nouvelles règles d’application dans les hôpitaux de jour.
Celles-ci n’ont toutefois pas un aspect contraignant. Les patients qui, notamment en raison de leur âge ou d’éventuelles comorbidités, ont besoin d’une hospitalisation traditionnelle peuvent toujours y recourir, en concertation avec leur médecin.
L’hospitalisation de jour a l’avantage pour les patients de les tenir éloignés de chez eux moins longtemps. De plus, une convalescence à domicile se déroule généralement mieux qu’à l’hôpital. Le risque d’y contracter une infection nosocomiale y est logiquement plus faible également.
Les hôpitaux privilégient aussi autant que possible les hospitalisations de jour. Celles-ci leur permettent notamment de mieux faire face à la pénurie de personnel hospitalier, selon Johan van Loon, président de l’UZ Louvain