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Le vaccin anti-paludisme offre une protection partielle

Le vaccin expérimental le plus avancé du monde contre le paludisme offre aux jeunes enfants une protection limitée, et moindre encore pour les bébés, mais pourrait néanmoins protéger des millions de petits exposés au parasite, selon les responsables d’une vaste étude.

Une dose de rappel a donné un coup de pouce à l’action du vaccin, baptisé « RTS, S », du géant pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK), selon le résultat final d’un long essai de plusieurs années, publié vendredi dans la revue médicale The Lancet à la veille de la Journée mondiale contre le paludisme.

Les résultats suggèrent que le « RTS, S » pourrait prévenir un grand nombre de cas de paludisme, en particulier dans les zones fortement touchées et contribuer ainsi au contrôle de la maladie en combinaison avec d’autres mesures de contrôle efficaces (moustiquaires imprégnées d’insecticide, traitements…), selon les auteurs de l’étude.

Son efficacité reste modeste et décroît avec le temps, mais c’est actuellement, selon les auteurs, le vaccin expérimental le plus prometteur contre le paludisme, qui tue en moyenne chaque jour 1.200 enfants en Afrique sub-saharienne.

C’est aussi le premier vaccin contre le paludisme à atteindre la phase 3 des essais cliniques, l’étape nécessaire avant la commercialisation.

L’injection de rappel a restauré un peu de l’immunité perdue après la première série d’injections, selon le co-auteur de l’étude Brian Greenwood (London School of Hygiene and Tropical Medicine à Londres). « Malheureusement, l’effet n’est pas aussi important que celui que l’on voit avec d’autres vaccins », pour d’autres maladies, ajoute-t-il auprès de l’AFP.

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