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5 pistes pour atteindre une meilleure version de soi

Caroline Lallemand
Caroline Lallemand Journaliste

David Brooks est journaliste au New York Times et auteur de l’ouvrage The Road of Character (éditions Allen Lane, 2015) dans lequel il donne des pistes afin de devenir « une meilleure version de soi-même ». En voici cinq.

Comment resplendir de générosité, de profondeur de caractère et de gratitude envers les autres? Pas au travers d’une carrière à succès ou d’un statut social élevé, ni par la chirurgie esthétique, mais par un changement progressif de notre nature intrinsèque. Dans sa chronique intitulée The Moral Bucket List publiée sur le New York Times, le jounaliste américain David Brooks explique en 5 points comment être moins égoïste et moins autocentrée.

Être le plus humble possible

Nous vivons dans une culture qui fait la promotion du « Big Me », les réseaux sociaux nous rendent narcissiques et nous incitent à montrer une version biaisée de notre existence. De plus, parents et professeurs renforcent cette suprématie de l’individuel dès le plus jeune âge. Pour le journaliste américain, il faut être le plus honnête possible avec soi-même et reconnaître ses propres faiblesses. Les personnes qui arrivent à ce niveau profond d’humilité ont réussi à identifier leur principal défaut, que ce soit de l’égoïsme, l’envie irrépressible de reconnaissance, la lâcheté, ou un manque d’empathie. Ils ont visualisé comment ces défauts commandent certains de leurs comportements dont ils ne sont pas toujours très fiers et y remédier.

Se renforcer dans ses faiblesses

Le succès se mesure souvent au degré de compétition que l’on se crée envers les autres. Mais, en réalité, notre personnalité se construit en se confrontant avec nous-mêmes. Et le journaliste de donner comme exemple celui du président américain Eisenhower qui après avoir identifié son plus grand défaut comme étant son mauvais caractère, a plutôt appris à développer un caractère jovial et chaleureux parce qu’il savait qu’il devait projeter de l’optimisme et gagner la confiance du peuple pour mener à bien ses projets. Pour lutter contre sa colère, il a avoué avoir fait des choses un peu stupides comme écrire le nom des personnes qu’il détestait sur des petits bouts de papier et les jeter ensuite dans une poubelle. Après un certain temps en prise avec lui-même, il a développé un tempérament plus mature, il s’est renforcé dans ses faiblesses.

Accepter sa dépendance aux autres

« La vie est un voyage que l’on réalise seul », lit-on souvent dans la littérature prônant la quête du succès individuel. Pourtant, personne ne peut réussir tout seul, nous avons tous besoin de la solidarité et de l’aide des personnes qui nous entourent. Il faut donc accepter d’être dépendant de l’assistance des autres pour combattre l’égoïsme, la fierté et les faux-semblants.

Ressentir de l’amour puissant

Avoir des enfants permet de ne plus être autocentré, il nous rappelle que la richesse se trouve dans les autres. Cet amour que l’on porte à nos proches nous met dans un état de besoin intense et rend merveilleux l’acte d’aider et de donner selon David Brooks.

Envoyer valser ses convictions

A certains moments de leur existence, de nombreuses personnes envoient valser les symboles de leur statut et le prestige qui les accompagne, ils réfutent leur éducation et leur classe sociale afin d’atteindre un état qui convient mieux à leurs aspirations et trouvent ainsi le bonheur. Le journaliste préconise dès lors de faire le point à certains moments de sa vie et de se libérer de certaines contraintes sociales.

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