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Réfugiés: la Belgique a accordé une protection temporaire à près de 60.000 Ukrainiens

La Belgique a accordé à ce jour, une attestation de protection temporaire à 59.143 personnes, dont 57.767 ont la nationalité ukrainienne. Il y a toujours des inscriptions chaque jour.

Huit mois après le début de la guerre en Ukraine, près de 60.000 réfugiés ont reçu une protection temporaire dans notre pays, selon les données de l’Office des Étrangers. Selon plusieurs sources, loger ces réfugiés devient un problème plus aigu.

Début mars, les 27 États membres de l’Union européenne ont décidé, pour la première fois de leur histoire, d’activer le mécanisme européen de protection temporaire conçu spécialement pour les urgences humanitaires provoquant des arrivées massives en Europe. Celui-ci permet aux personnes fuyant la guerre, par une voie autre que la demande d’asile, d’obtenir très rapidement, presque de manière automatique, un statut légal dans les pays de l’UE. Cela leur donne accès au marché du travail, à un logement, à l’éducation et à l’aide sociale. La protection est accordée pour un an, et peut être prolongée en cas de nécessité, c’est-à-dire si le conflit persiste et que les habitants ne peuvent pas retourner dans leur pays d’origine.

La Belgique a accordé à ce jour, une attestation de protection temporaire à 59.143 personnes, dont 57.767 ont la nationalité ukrainienne. En mars et avril, les réfugiés ukrainiens ont afflué en masse dans notre pays avec un nombre record de 26.507 personnes qui ont reçu une protection temporaire en avril. Ce nombre a quelque peu diminué au fil des mois, mais il y a toujours des inscriptions quotidiennes. Jusqu’à présent, en octobre, 1.534 réfugiés ont bénéficié de cette protection.

Tous les Ukrainiens arrivant dans notre pays n’ont pas tous besoin d’un accueil, mais ceux qui en ont besoin sont en principe d’abord hébergés au centre de transit Ariane à Bruxelles. Ils y restent le temps de trouver un logement temporaire dans une famille d’accueil ou dans un logement mis à disposition par une commune ou une région. Le centre de transit est censé servir d’hébergement pour quelques jours, mais en réalité, « environ un tiers des réfugiés (35%) sont là depuis plus d’un mois et 25 d’entre eux y sont depuis plus de quatre mois » explique M.Deman. Cela pose un problème car « ni le bâtiment, ni les processus, ni les ressources ne sont actuellement prévus pour un séjour de deux à trois semaines », selon la Croix-Rouge flamande.

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