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La Citroën BX souffle ses 40 bougies

Philippe Bonamis journaliste

A sa présentation en 1982, la BX s’intercale entre la GSA et la CX. Plus puissante que la première, cette berline 5 portes de taille moyenne reprend la suspension hydropneumatique de la seconde. Plus de 2,3 millions d’exemplaires verront le jour.

Révélée sous la Tour Eiffel le 23 septembre 1982, la Citroën BX marque les esprits tant par la mise en scène que par son style et son avant-gardisme. Quelques jours plus tard, le 30 septembre 1982, le 69ème Salon de l’Automobile de Paris, Porte de Versailles, ouvre ses portes et consacre la BX comme l’une de ses vedettes incontestées du salon. Vrai succès commercial, la BX, fabriquée dans les usines de Rennes-La-Janais en Bretagne et Vigo en Espagne, se vendra à plus de 2,3 millions d’unités avant de voir sa production cesser en juin 1994.

Sa silhouette, due au carrossier Italien Bertone, se caractérise par des lignes originales, taillées à la serpe. Equipée d’un hayon, la BX est une berline bicorps de 4,23 m de longueur pouvant accueillir 5 passagers qui voyagent confortablement, grâce à une suspension hydropneumatique à assiette constante. La planche de bord inspirée de la CX reprend des équipements iconiques tel que les satellites situés de chaque côté du volant ou encore le tachymètre à rouleau rétroéclairé. Les mécaniques sont relativement modestes: 62 ch et 72 ch 1360 cc, 90 ch 1580 cc, mais la voiture est bien plus légère qu’un véhicule actuel comparable, avec une masse à vide d’à peine 885 kilos. Les 12 années de commercialisation de la BX seront marquées par de multiples évolutions de carrosserie (version break, un restylage majeur, une version entreprise), d’équipements (toit ouvrant, climatisation, instrumentation digitale) et de mécaniques (puissance jusqu’à 160 ch, injection électronique, boite automatique, transmission 4 roues motrices permanentes). Si la performante BX Sport ravira les amateurs de sportives, heureusement surpris de conduire une Citroën aussi dynamique, la BX 4 TC Groupe B de rallye ne sera jamais compétitive et quittera la scène sur la pointe des pneus, après une carrière aussi éphémère que calamiteuse.

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