Du neuf du côté de la clim’?

De nos jours, toutes les voitures neuves, ou presque, sont équipées de la climatisation. Celle-ci nécessite l’utilisation d’un gaz refroidisseur qui, au moyen d’un compresseur, est rendu liquide pour ensuite s’évaporer via une soupape, après s’être « chargé » de chaleur.

C’est précisément ce gaz qui suscite aujourd’hui la polémique. Les premières climatisations pour automobiles utilisaient le R12, un gaz de refroidissement qui en cas d’incendie (lors d’un accident, par exemple) présentait l’inconvénient d’avoir les mêmes propriétés que le gaz « moutarde », rendu tristement célèbre par la guerre 14-18. Aussi a-t-il été remplacé par le R134a, un gaz que l’on retrouve aujourd’hui dans de très nombreux systèmes de climatisation embarquée, (ainsi que dans certaines pompes à chaleur). Or il s’agit également d’un gaz à effet de serre s’il s’échappe dans l’atmosphère, ce qui arrive tôt ou tard puisqu’une voiture bouge et vibre. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, après environ 5 ans, le système doit être à nouveau « rempli ». A présent, Honeywell (un fabricant de climatiseurs) a développé un nouveau gaz de refroidissement, le HFO-1234yf, moins néfaste pour l’environnement et que la Commission Européenne voudrait rendre obligatoire. De nombreux constructeurs allemands, Mercedes-Benz en tête, ne sont pas d’accord parce que ce gaz est très inflammable. Aussi demandent-ils un laps de temps supplémentaire pour développer une solution alternative. Il serait ici question du CO2, mais il impose une pression beaucoup plus élevée, ce qui augmente d’autant les risques de fuite, et donc de panne.(CORRESPONDENT : Belga)(EDITOR : Belga)

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