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Proximus met fin au télégramme

Le Vif

Après plus de 150 ans de bons et loyaux services, Proximus met fin au télégramme. Le 29 décembre 2017, l’entreprise mettra définitivement fin à son service d’envoi et de réception de télégrammes.

Longtemps utilisé par les particuliers pour annoncer une naissance, un mariage ou un décès, le télégramme a progressivement été remplacé par des moyens de communication plus modernes et moins coûteux.

Au début des années 80, plus d’un million et demi de télégrammes étaient encore envoyés et reçus chaque année en Belgique. Beaucoup de ces télégrammes venaient d’Italie, où le service était très populaire. Mais au fil des ans, le télégramme a progressivement décliné, remplacé par des moyens de communication plus modernes et moins coûteux : le fax d’abord, puis l’e-mail, les SMS et plus récemment les messageries instantanées. Au début des années 90, le trafic en Belgique était retombé à environ un demi-million de télégrammes par an. Un chiffre qui est descendu à 150.000 au début des années 2000 puis à seulement 50.000 environ dix ans plus tard. Ces derniers mois, le service des télégrammes de Proximus n’était plus utilisé que par une dizaine de clients professionnels réguliers et de manière tout à fait sporadique par les clients résidentiels. Au total, à peine plus de 8.000 télégrammes ont été envoyés et reçus durant les 11 premiers mois de 2017, ce qui représente une baisse de plus de 20% par rapport à 2016. Bien sûr, les clients professionnels réguliers ont été prévenus personnellement et Proximus leur a proposé des solutions alternatives.

Avec la fin du télégramme, c’est une page de l’histoire de Proximus qui se tourne puisque le télégraphe électrique avait été mis en service en Belgique en 1846.

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