© Capture d'écran YouTube

Le twerk devrait remettre au gout du jour la musique classique… et le sexisme aussi ?

Muriel Lefevre

Un clip montrant cinq danseuses asiatiques qui secouent du popotin devrait aider la musique classique à reconquérir les jeunes. C’est en tout cas l’avis du festival B-classic, un festival de musique classique qui a lieu dans le Limbourg fin juin. Mais si la vidéo n’est pas dénuée d’un certain humour, elle est surtout affreusement sexiste.

Les danseuses du groupe de dance Sud-Koréen Waveya nous offrent un numéro de twerk (le fameux mouvement qui fait trembler les fesses) en slow motion sur les airs entraînants du ‘ »New World » du compositeur tchèque Dvorak. La vidéo se conclut par un « Voilà ! vous venez d’écouter trois minutes de musique classique ».

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B-classic rêve que la musique classique connaisse autant de succès que le rock ou la pop. L’idée derrière cette vidéo est de faire passer les émotions intemporelles que véhicule la musique classique avec des images d’aujourd’hui.

Fort bien. Mais était-il pour autant vraiment nécessaire d’utiliser des jeunes filles avec les fesses à l’air ? N’aurait-on pas pu mâtiner le tout de quelques apollons aux plaquettes de chocolat rutilantes, histoire d’équilibrer l’ensemble ? Ces questions n’ont visiblement pas effleuré les concepteurs de la vidéo. Elles risquent pourtant de déforcer leur message.

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