Dans le cadre de ses discussions budgétaires pour 2023, le gouvernement fédéral examine plusieurs pistes pour diminuer la durée et la rémunération des différentes formes de congés parentaux, a dénoncé jeudi la Ligue des familles dans un communiqué, note à l’appui.
En cas de crédit temps à temps plein pour motif d’enfants, l’âge maximum passerait de 8 à 5 ans (économie attendue de 12,54 millions d’euros), selon les mesures sur la table. En outre, le crédit-temps pour motif enfants passerait de 51 à 48 mois (7,26 millions d’euros).
Contacté par Belga, le cabinet du ministre de l’Économie Pierre-Yves Dermagne confirme l’existence d’une note à ce sujet. Celle-ci s’inscrit dans le cadre des économies linéaires hors chômage à réaliser au sein de l’ONEM (Office national de l’emploi ).
Réduction de la durée et des allocations des différentes formes de congés parentaux: ces pistes sont sur la table du gouvernement fédéral! Nous nous y opposons fermement. Ces dispositifs ne sont pas un luxe mais une nécessité pour permettre aux parents de s’en sortir. https://t.co/2X96RmCyQv
— La Ligue des familles (@LigueDfamilles) October 6, 2022
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D’autres mesures « ONEM » sont incluses dans la note. « En 2022, nous avions réussi à éviter ces économies », indique le cabinet du ministre socialiste, qui évoque une note « qui vise à rendre acceptable ce que les libéraux voulaient imposer ». Une proposition de diminuer de 10% les allocations liées au crédit-temps aurait été mise sur la table, mais celle-ci ne serait plus d’actualité.
« Ces mesures porteraient gravement atteinte à la conciliation entre travail et vie de famille, qui est pourtant l’un des principaux enjeux auxquels les familles font face », dénonce la Ligue des familles, qui appelle à renoncer à ces économies sur le dos des parents.