Dans ma zone de non-tonte, une marguerite est apparue au milieu du mois de mai. © Ch. L.

En mai, tonte à l’arrêt : place au comptage des fleurs

Christophe Leroy
Christophe Leroy Journaliste au Vif

Dernière ligne droite pour l’opération «En mai, tonte à l’arrêt»: dès ce 26 mai et jusqu’au 2 juin inclus, les participants peuvent procéder au comptage des fleurs sur un mètre carré de leur zone de non-tonte, et l’enregistrer dans leur profil Bioplanner.

Cette étape est indispensable pour estimer l’indice nectar personnalisé de votre contribution aux pollinisateurs via « En mai tonte à l’arrêt ». Cette estimation vous sera communiquée à partir du 8 juin. Comme il s’agit bien de recenser le nombre de fleurs écloses pour chaque espèce présente dans le périmètre choisi et à cette période précise, il est possible que l’indice soit inférieur à ce qu’il aurait pu être quelques semaines plus tôt. Ma zone de non-tonte, par exemple, compte désormais moins de fleurs ouvertes qu’au début du mois, au gré d’évolutions guidées par les conditions météorologiques.

Mais que de changements en un mois! Au départ, le rond d’environ 25 mètres carrés, que j’ai délimité vers l’arrière de mon jardin, se composait essentiellement d’herbes hautes et de pissenlits. Rapidement investi par des pâquerettes, puis par quelques boutons d’or, il a finalement accueilli des espèces que je ne retrouve à aucun autre endroit de cette pelouse exposée en plein soleil – enfin, quand il y en a: des céraistes agglomorés (des petites fleurs blanches), des petits trèfles jaunes (également appelés trèfles douteux), des pâturins des prés et, depuis mi-mai, une grande marguerite. Au total, donc, au moins sept espèces florales différentes dans cette pelouse en place depuis avril 2021.

Si j’ai déjà rapporté toutes ces observations dans mon profil Bioplanner, elles n’équivalent pas à l’exercice du comptage dans le cadre d’En mai, tonte à l’arrêt. Les petits trèfles jaunes ne poussent pas dans le même mètre carré que la marguerite. De même, il n’y a aucune fleur apparente à certains endroits de ma zone de non-tonte. Le choix du périmètre retenu pour le comptage des fleurs est donc forcément un exercice subjectif. Pour ma part, j’ai opté pour un endroit où le nombre de fleurs est relativement important, mais cohérent avec l’impression visuelle de l’ensemble de la zone. La marguerite n’en fera ainsi pas partie. N’hésitez pas à photographier votre jardin et à le partager sur Bioplanner ou sur les réseaux sociaux (avec le hashtag #notonte).

Il est encore temps d’inscrire votre jardin avant le 1er juin ici.

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