Soumission climatique

L’article de Pierre Havaux intitulé  » Sans ordre ni méthode » (Le Vif du 19 août) stigmatise l’incurie de notre pays face à la gestion de la crise climatique. A juste titre, il déplore que l’effort dans ce sens « s’égare dans un processus décisionnel intrabelge qui brille par sa rigidité ». L’assemblage issu de notre régionalisation « manque singulièrement d’union qui puisse faire la force ». De sorte que l’incapacité de notre Etat fédéral à fédérer ses propres entités régionales autour d’un projet commun discrédite la Belgique dans son rôle de représentation au plan international. Or, la Belgique, que d’aucuns qualifient de « grand pays », ne représente jamais qu’une ch… de mouche sur la sphère terrestre en proie au changement climatique. Quelles que soient les mesures communes dictées par l’urgence et issues d’une improbable union sacrée, notre pays comme l’Europe resteront soumis à la posture, face à l’urgence climatique, de ses grands voisins, surtout chinois. D’ailleurs, quel cas fera la dictature communiste chinoise de la « nouvelle loi climat européenne », elle qui n’a de directives à recevoir de personne? D’autant que pour elle, « les puissances moindres doivent être respectueuses, subordonnées et ne pas entraver l’expansion de ses intérêts » (Le Vif du 12 août).

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