Révolution climatique fort peu évidente

Ce fut la fin d’un curieux spectacle (NDLR: la clôture des négociations du gouvernement flamand pour parvenir à un accord climatique en marge de la COP26 à Glasgow).

Un méli-mélo de mesures ont été passées en revue. La plupart d’entre elles – voitures électriques, rénovation obligatoire, pompe à chaleur – ont atteint la ligne d’arrivée. La critique était prévisible mais pas toujours infondée. Certains tabous le sont restés. On attend toujours une taxe kilométrique ou une diminution du bétail. La méthode n’a pas non plus contribué à nourrir la crédibilité du volontarisme climatique du gouvernement Jambon. Stricto sensu, ce coup d’accélérateur n’était pas nécessaire […]

Le mantra « atteignable et payable » risque de revenir comme un boomerang. Là aussi, la Flandre est concrètement mal barrée. L’Europe exige une réduction de 47% des émissions de CO2 d’ici à 2030. Les mesures complémentaires qui viennent d’être adoptées tablent sur 40% alors que la Flandre n’a jusqu’ici décroché qu’une réduction de 6%. Seuls 104 des 216 mesures du plan flamand pour le climat sont entrées en vigueur. Il faudra frapper fort ces neuf prochaines années […]

Il faudra davantage de leadership, et bien plus qu’une croyance dans les nouvelles technologies et le marché libre, pour rencontrer l’impératif d’une révolution et élargir l’adhésion du Flamand. Non seulement une telle transformation sans précédent mettra sous pression certains privilèges et libertés mais plusieurs mesures donnent à penser que tout le monde ne pourra en supporter la charge financière, avec pour conséquence une inégalité croissante.

Le titre est de la rédaction.

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