Pas de corps ici, mais une «pellicule» déposée à la surface des choses. © Jérôme Mayer

Artiste et enseignant à l’Académie royale des beaux-arts de Liège, Jérôme Mayer a su préserver une pratique personnelle. Amorcée dans les années 1990, son œuvre est marquée par «l’enregistrement de la trace» et le fait de «jouer le passé comme un présent différé». Il n’ en faut pas plus pour susciter l’intérêt. Débarquant aux Drapiers, l’intéressé avance masqué, non sans un certain sens de la stratégie plastique. On aurait tort de se fier à l’intitulé charnel d’une proposition, Peau, qui en réalité doit être rapprochée de la notion de «pellicule» déposée à la surface des choses. Soit un dispositif faisant feu de tout bois en rassemblant des «éléments tangibles tels que livres, objets, écrits, dessins, impressions, flux sonores et films» mais aussi impressions fugaces pour déployer une poésie introspective dont le monde a plus que jamais besoin.

A la galerie Les Drapiers, à Liège, jusqu’au 18 juin.

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