Nucléaire et dépendance

Votre dossier sur la sortie du nucléaire (Le Vif du 11 novembre) omet un aspect important. Une augmentation des besoins en gaz de 12,1 TWh pour produire de l’électricité, soit de 44%, nous rendra encore plus dépendants de l’étranger, notamment et, surtout, de notre grand ami (? ) Poutine. Qui doit se frotter les mains au vu des rentrées financières non négligeables et d’un excellent moyen de pression en cas de difficultés politiques que nous lui offrons ; il n’aura qu’à refermer un tantinet les robinets pour que nous nous tenions tranquilles. Nos politiques l’ont-ils compris, eux qui ne pensent (comme la plupart d’entre nous, d’ailleurs) qu’à court terme en se fichant pas mal des conséquences à plus long délai? Notre dépendance au pétrole devrait pourtant nous servir de leçon, non? Garder en service une ou deux unités nucléaires nous rendrait un peu moins vulnérables aux pressions et caprices de certains qui, bien entendu, ne nous veulent que du bien…

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