NOS CINQ CONSEILS POUR BIEN INVESTIR

L’immobilier n’est pas une science exacte. Y investir ses économies comporte certains risques. Que l’on peut toutefois diminuer en respectant quelques conseils.

1. Toujours emprunter

Même si vous avez suffisamment d’argent pour payer votre bien immobilier en cash, il est toujours plus intéressant d’emprunter. Pourquoi ? Car vous avez la possibilité de déduire les intérêts de l’emprunt de vos revenus immobiliers imposables. Revenus immobiliers et intérêts tombent alors dans une grande corbeille commune. Une exception toutefois : les intérêts de l’emprunt contracté pour votre habitation propre ne peuvent tomber dans cette corbeille. Enfin, vu le niveau plancher des taux (on obtient aujourd’hui facilement 2 % avec un bon profil), souscrire un crédit est souvent synonyme de très bonne affaire.

2. Diversifier pour limiter les risques

Idéalement, il vaut mieux limiter l’emprunt lors du premier achat. Cela permet de diminuer les risques en cas de vide locatif. En revanche, vous pouvez augmenter votre part de risque à chaque nouvel achat puisque les risques d’inoccupation vont se diluer. Notons qu’à ce petit jeu, les garages, les entrepôts et les terrains sont des valeurs sûres car ils nécessitent peu d’entretien et le vide locatif se fait moins sentir.

3. La proximité avant tout

Acheter un appartement dans les Ardennes si on habite Bruxelles pour bénéficier d’un haut rendement n’est pas l’affaire la plus rentable. Investir dans la brique exige une présence et un suivi. L’idéal, donc, est d’investir dans un rayon proche de son domicile. Si on met la main sur un bien à l’étranger, il est nécessaire de pouvoir compter sur une personne de confiance sur place. De manière à gérer les impondérables.

4. Garder la main

Acheter une chambre d’hôtel, un kot, une chambre dans une maison de repos ou un box dans un bloc de garages est déconseillé par Philippe Janssens, de Stadim. Car vous entrez alors dans une relation de dépendance avec l’exploitant.  » Et vous n’aurez plus votre mot à dire sur tout, explique-t-il. Ce n’est jamais l’idéal lors de travaux de rénovation où les discussions peuvent amener certaines tensions.  »

5. Un bon revenu cadastral

Si vous louez votre bien à titre privé, la base imposable est le revenu cadastral indexé multiplié par 1,4. L’idéal est donc de mettre la main sur un bien qui possède le RC le plus bas. Si votre locataire affecte votre bien immobilier à un usage professionnel, vous serez imposé sur les revenus locatifs réels, diminués des frais.  » Mieux vaut avoir un revenu cadastral bas si vous louez à titre privé et haut si vous louez à une société, ce qui permettra de déduire un maximum de frais « , fait remarquer Philippe Janssens.

X. A.

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