800 000 navetteurs victimes de retards au quotidien. © JEAN-LUC FLÉMAL / BELGAIMAGE

La SNCB face à Infrabel

Le ministre fédéral sortant de la Mobilité, le libéral François Bellot, plaidait en été pour une réunification de la SNCB (exploitation du rail) et d’Infrabel (infrastructure ferroviaire), douze ans après leur scission. Motif invoqué : les conflits incessants qui les opposent, laissant à quai le voyageur retardé, avec l’impression de ne pas être pris en considération. Car la dégradation de la ponctualité des trains, dont souffrent 800 000 navetteurs quotidiens, est un fait avéré. A qui la faute ?

Quoi qu’il advienne de cette suggestion, elle a au moins le mérite d’ouvrir le débat. Peut-être était-ce une erreur de scinder de la sorte la SNCB unitaire en trois piliers, en 2005, à la demande des autorités européennes et il n’y aurait pas de honte à le reconnaître. D’autres solutions étaient possibles. Depuis lors, la troisième branche, la SNCB Holding, a disparu. Restent les deux soeurs ennemies, dirigées par des responsables étiquetés, pour l’un, socialiste francophone, pour l’autre, CD&V flamande. Les deux ex-entités de la SNCB pourraient être sommées de se rapprocher pour se mettre davantage au service du voyageur et de la mobilité. Si le sujet revient sur le tapis, le prochain gouvernement risque de bien s’amuser.

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