La politique de l’absurde

Ensevelis sous les questions écrites déposées par les députés, les cabinets ministériels les évacuent en usant parfois de formules dignes d’un spam. Exemple très en vogue :  » Je renvoie l’honorable membre au débat sur la question qui a eu lieu en commission.  » Agacé par ces retours absurdes qui lui reviennent  » plusieurs mois, voire des années  » après ses questions adressées à la ministre de l’Education Marie-Martine Schyns (CDH), le député MR Laurent Henquet vient de déposer une nouvelle question écrite sur… l’intérêt des questions écrites.  » On pourrait pousser sa logique encore plus loin et dire d’attendre la fin de la législature en répondant en une seule fois et à tous :  » Cette question a été abordée en commission, veuillez-vous y référer  » « , écrit-il au ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Rudy Demotte (PS). Il demande des délais plus courts et une plus grande considération de la part du gouvernement envers les questions des parlementaires.

Ch. L.

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