Le spectacle belge Flesh cartographiera la chair humaine sous toutes ses coutures. © Hubert Amiel

Festival d’Avignon

Le Vif

Piloté pour la dernière fois par Olivier Py avant sa prise en main, en septembre, par le génial Portugais Tiago Rodrigues, le festival d’Avignon, le plus grand des festivals des arts vivants au monde (OFF compris, bien sûr) présente pour sa 76e édition une affiche en équilibre. Equilibre entre les genres, les disciplines, les générations et les origines, entre les valeurs sûres et les découvertes.

Dans l’affiche foisonnante du IN, on relève en particulier La Tempesta, adaptation du classique shakespearien par l’esthète italien Alessandro Serra, qui avait offert à Liège son somptueux Macbettu (déjà d’après Shakespeare) en dialecte sarde. Autre chouchou, le chorégraphe français François Chaignaud défendra son spectacle créé au Kunstenfestivaldesarts: Tumulus , hybride de danse et de chant en collaboration avec Geoffroy Jourdain et ses Cris de Paris. Autre chorégraphe de l’Hexagone très en vue, Amala Dianor sera présent avec deux spectacles: Emaphakathini et Via Injabulo, tous deux intégrant des danseurs sud- africains de la compagnie Via Katlehong.

Parmi les grands noms internationaux, le cinéaste et metteur en scène Kirill Serebrennikov représentera, dans un contexte politique tendu, le patrimoine artistique russe avec sa version du Moine noir de Tchekhov. Kae Tempest donnera à entendre les textes de son album The Line Is A Curve, accompagnée aux claviers par Hinako Omori. Quant à l’Iranien Amir Reza Koohestani, il investira le gymnase du lycée Mistral avec son adaptation du roman d’ Anna Seghers, Transit.

Impossible de terminer ce rapide tour d’horizon sans mentionner la délégation belge. Outre Jan Martens dans la cour d’honneur, la turbulente Miet Warlop dévoilera One Song, le quatrième chapitre de Histoire(s) du théâtre de Milo Rau, et côté Fédération Wallonie-Bruxelles, le duo Sophie Linsmaux-Aurelio Mergola (compagnie Still Life) effeuillera les quatre chapitres de leur compilation sans paroles autour du corps, du paraître et du fake, Flesh, créée aux Tanneurs en février dernier.

A Avignon, du 7 au 26 juillet.

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