On a clear day, une tapisserie confectionnée durant une année par Yves Zurstrassen. © YVES ZURSTRASSEN

4 colors

Baronian Xippas

Depuis qu’Yves Zurstrassen s’est penché, alors qu’il n’avait que 18 ans, sur les pinceaux et les couleurs, cet autodidacte n’a plus eu à coeur de sortir de ce face-à-face avec la toile, ne daignant lever les yeux sur le monde qu’au travers du filtre pictural. L’intéressé débarque chez Baronian Xippas avec une nouvelle série d’oeuvres sous le bras. Scindé en deux parties, l’espace de la galerie bruxelloise donne à voir formats monumentaux assortis de sérigraphies plus petites, ainsi que, c’est inédit, des… tapisseries. Le visiteur découvrira trois pièces de taille réduite, mais surtout une vaste réalisation de deux mètres sur deux, travaillée à la main, dont la confection a pris un an (voir ci-contre).

Du 9 septembre au 13 novembre.

Une nouvelle galerie qui s’ouvre dans la capitale mérite toujours que l’on fasse le détour. C’est d’autant plus vrai que la Ballroom Gallery est née d’une synergie entre deux acteurs de la scène anversoise, Ida Wollens de la DMW Gallery et Bart Vanderbiesen de la Base-Alpha Gallery. Le tout est animé des meilleures intentions puisque le concept repose sur un principe de plateforme visant à « connecter les différents acteurs du monde de l’art contemporain et à soutenir et guider une jeune génération d’artistes ». A l’heure où c’est de la responsabilité de tous de soigner les émergences, ce projet, installée à côté de l’hôtel Astoria, est à soutenir sans réserve.

Du 9 septembre au 9 octobre.

FERNANDO BOTERO BAM

Boudé par les musées belges, Fernando Botero (1932, Medellin) a enfin les honneurs d’une rétrospective conçue par le BAM (Beaux-Arts Mons). Adulé par les uns, méprisé par les autres, selon un schéma convenu, l’exposition sera l’occasion pour beaucoup d’exprimer un avis nuancé sur une oeuvre trop souvent abordée superficiellement. L’heure est sûrement venue d’arrêter la stigmatisation systématique des personnages de l’intéressé en raison de leur corpulence. A cet égard, rappelons ici la riposte du Colombien: « Gros, mes personnages? Non, ils ont du volume, c’est magique, c’est sensuel. Et c’est ça qui me passionne: retrouver le volume que la peinture contemporaine a complètement oublié. » Le parcours proposera une vision panoramique de son travail, depuis les recherches des débuts jusqu’aux toiles les plus récentes. En guise de bonus, une sculpture voluptueuse de l’artiste sera posée sur la Grand-Place de Mons.

Du 9 octobre au 30 janvier.

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