En partenariat avec Rolex
Rolex et National Geographic lancent une nouvelle série d’expéditions. Pendant les deux prochaines années, les ‘Rolex National Geographic Perpetual Planet Ocean Expeditions’ exploreront les océans du globe. Elles associeront science académique et savoir écologique local afin de protéger et restaurer les plus grands écosystèmes de la planète, c’est-à-dire les océans.
Nouvelles perspectives sur les zones vulnérables

En 2019, Rolex et la National Geographic Society ont décidé de mettre en place un programme de ‘Perpetual Planet Expeditions’ pour explorer des zones vulnérables. Combinant expertise scientifique et technologies de pointe, ces expéditions apportent de nouvelles perspectives sur l’impact du changement climatique sur les systèmes vitaux de notre planète : les montagnes, les châteaux d’eau de la planète, les forêts tropicales, les poumons de la planète et les océans, les systèmes de refroidissement de la planète.
Les stations météo sur l’Everest

Le partenariat entre Rolex et National Geographic a donné lieu à une première expédition en 2019. Cette expédition sur le Mont Everest a permis d’étudier l’impact du changement climatique sur les glaciers de l’Himalaya. Ces glaciers sont d’importantes sources d’eau pour un milliard de personnes. L’équipe a installé cinq stations météorologiques, dont l’une qui à l’époque était la plus haute du monde, juste sous le sommet de l’Everest. L’étude de la biologie, de la géologie et de la glaciologie de la région a donné lieu à plusieurs publications scientifiques.
L’expédition dans les Andes

Deux ans plus tard une équipe de National Geographic Explorers a installé la station météorologique la plus haute des hémisphères sud et ouest, tout près du sommet du Tupungato, un volcan situé à la frontière entre le Chili et l’Argentine. Cette station a permis à la science d’observer les processus atmosphériques dans les hautes montagnes des Andes, qui fournissent de l’eau pure aux plus de six millions d’habitants de la ville voisine de Santiago.
La glace la plus profonde au Canada

Toujours en 2021, la glaciologue Alison Criscitiello et la géologue Rebecca Haspel ont escaladé le mont Logan au Canada, la deuxième plus haute montagne d’Amérique du Nord. Elles y ont installé une station météorologique et sont retournées un an plus tard pour extraire une carotte de glace de 327 mètres (un record). Celle-ci contient plusieurs milliers d’années d’histoire climatique.
Les inondations utiles de l’Amazone

En avril 2022, Rolex et National Geographic ont lancé pour les deux années suivantes une série d’études scientifiques couvrant l’ensemble du bassin de l’Amazone, depuis les Andes jusqu’à l’océan Atlantique. Le fleuve souffre de la déforestation, du braconnage, de l’agriculture commerciale et du changement climatique. Une équipe, composée de scientifiques et membres de la communauté locale, a montré le fonctionnement de la région amazonienne selon un système complexe de connectivité. Dans le cycle hydrologique de la région, les inondations liées à la saison des pluies jouent un rôle crucial. Elles sont notamment, importantes pour l’accès à l’eau potable, la survie des communautés locales et à la faune sauvage.
L’eau couvre près de trois quarts de la surface de la terre

En juin 2025, Rolex et National Geographic ont annoncé une nouvelle série d’expéditions. Pendant les deux prochaines années, le programme ‘Rolex and National Geographic Perpetual Planet Ocean Expeditions’ explorera les cinq océans de la planète, depuis les côtes jusqu’aux fonds marins, d’un pôle à l’autre.
Les océans couvrent près de trois quarts de la surface de la Terre et abritent une biodiversité essentielle. Pourtant, seulement 8% du cœur bleu de la planète sont actuellement protégés. Malgré leur taille, nos océans sont vulnérables. Alors que leur température augmente, des écosystèmes entiers sont menacés, et il est plus important que jamais d’agir et de protéger les mers. Aujourd’hui, plus de 100 pays se sont engagés à en protéger 30% d’ici 2030.
Le bon exemple du bassin de Sherman

Un premier projet du programme ‘Rolex and National Geographic Perpetual Planet Ocean Expeditions’ vise à mieux comprendre le bassin de Sherman. Celui-ci se trouve au Canada, plus précisément dans la mer de Kitikmeot, dans le sud de l’océan Arctique. Ce bassin est un estuaire unique et dynamique qui reçoit de grandes quantités d’eau douce provenant des rivières, ainsi que de l’eau salée et riche en nutriments provenant de courants océaniques profonds. Il connaît, en outre, un régime de courants forts en raison des marées dans des détroits étroits. Ce bassin est connu pour sa richesse biologique et sa résistance au changement climatique. En collaboration avec la communauté locale de Gjoa Haven, l’expédition vise à collecter des informations, par exemple sur la sécurité alimentaire, qui pourraient aider à protéger d’autres régions arctiques en plein changement.
Au fond de la mer de glace

Une autre expédition explorera le fond de la mer de glace dans l’océan austral. L’impact du changement climatique sur les écosystèmes de cette région n’a jamais été étudié auparavant. Les National Geographic Explorers y bénéficieront de l’assistance du Schmidt Ocean Institute, qui leur fournira des équipements de pointe ainsi que le R/V Falkor, un navire de recherche océanographique ultramoderne.
Les pêcheurs des Seychelles

Dans l’océan Indien, un National Geographic Explorer et un collaborateur local uniront quant à eux leurs efforts pour protéger les zones de pêche riches qui regorgeant de biodiversité dans les Seychelles. Ils y installeront des caméras sous-marines sur mesure destinées à collecter des données importantes qui contribueront à orienter la politique de pêche et à augmenter les chances de préserver les écosystèmes locaux. Il s’agit de la première expédition dirigée localement.
Soutien aux coraux

Parallèlement, dans le but de fournir des informations utiles pour la restauration des récifs coralliens à Rarotonga (la plus grande des îles Cook) dans l’océan Pacifique, une équipe de National Geographic Explorers se consacrera au développement de méthodes innovantes permettant d’augmenter la tolérance des coraux à la hausse de la température de la mer.
Les mangroves de Gambie

Dans l’océan Atlantique, des National Geographic Explorers étudieront les mangroves de Gambie. À la suite de l’élévation du niveau de l’océan, l’eau salée pénètre dans le fleuve, rendant des terres agricoles inutilisables. Cela menace les communautés côtières du Bintang Bolong, y compris la capitale Banjul. À l’embouchure du fleuve Gambie, les chercheurs étudieront le rôle des mangroves en matière de biodiversité et de sécurité alimentaire, et comment préserver et renforcer leur contribution protectrice.
Plateformes d’aide

Les National Geographic Explorers et les communautés locales bénéficieront de l’aide de la chercheuse en océanographie Katy Croff Bell. Sur chaque Perpetual Planet Ocean Expedition, l’exploratrice souhaite mettre en œuvre une de ses plateformes, voire les deux : Maka Niu et DORIS (Deep Ocean Research and Imaging System). Ces plateformes permettent une utilisation facile et peu coûteuse de caméras et capteurs sous-marins. Grâce à ces plateformes, Katy Croff Bell élargit l’accès à l’exploration des profondeurs marines.

Rolex soutient des personnes et organisations qui recherchent et développent des solutions aux problèmes de la planète et qui ainsi contribuent à rendre le monde meilleur et à préserver la planète pour les prochaines générations. Dans cette série Le Vif met leurs efforts en lumière. Le Vif a réalisé ces articles en toute indépendance rédactionnelle.
Découvrez ici l’article précédant dans cette série : Sylvia Earle, l’espoir des océans, s’engage à préserver les océans et les Hope Spots