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Vol MH370: la carte des dernières hypothèses

Stagiaire Le Vif

On apprenait hier que deux gros objets flottants, peut-être en lien avec la disparition du vol MH370 de la Malaysia Airlines, avaient été localisés par un satellite australien à 2 500 km au sud-ouest de Perth dans l’océan Indien.

En image le vol MH370 et les différentes hypothèses

En rouge, l’endroit où l’on aurait retrouvé des débris, à 2 300 km au sud-ouest de Perth en Australie.

En orange, Kuala Lumpur, le point de départ du vol MH370.

En mauve, l’endroit où l’on a perdu le contact avec l’avion.

Les pointillés en rouge simulent la trajectoire normale qu’aurait dû emprunter l’avion.

En vert, le Détroit de Malacca, vers lequel se dirigeait l’avion après avoir changé de cap.

En rose, l’énorme piste d’atterrissage de Palau Langkawi vers laquelle, selon Chris Goodfellow, ancien pilote et expert, l’avion avait prévu de se poser.

La piste a été prise très au sérieux par les autorités malaisiennes. Toutefois, d’autres images devraient être envoyées par des satellites commerciaux redirigés pour prendre des photos des zones concernées en haute définition, en temps et en heure, afin de déterminer si les débris, dont le plus grand mesure 24 mètres, appartiennent bien au Boeing disparu, explique John Young, un responsable de l’Autorité australienne de sécurité maritime.

L’avion avait disparu des écrans dans la nuit du 8 au 9 mars peu de temps après son décollage. Le lendemain, les autorités malaisiennes annonçaient avoir localisé l’appareil pour la dernière fois vers 2h15 au nord-ouest de la Malaisie grâce à un radar militaire situé à 200 miles, ce qui indique qu’il avait dévié de sa trajectoire initiale.

Après de nombreuses théories plus ou moins crédibles, l’explication la plus plausible proposée jusqu’ici est reste d’un ancien pilote canadien Chris Goodfellow, selon qui un incendie, probablement dû à un problème électrique, se serait déclaré dans le cockpit et aurait poussé le personnel navigant à dévier de trajectoire pour rejoindre en urgence la piste d’atterrissage la plus sûre et la plus proche, celle de Palau Langkawi, ce qui expliquerait le changement de cap de l’appareil. Selon l’ancien pilote, le personnel aurait perdu connaissance à cause de la fumée et l’avion aurait continué à naviguer sur pilotage automatique jusqu’à ce qu’il tombe à court de carburant ou soit consumé par les flammes avant de s’écraser.

Les objets photographiés dimanche par les satellites ont été retrouvés bien loin de l’archipel malaisien de Palau Langkawi, dans une des zones les plus inhospitalières de la planète, loin de toute terre, à la jonction des océans Indien et Antarctique. Les recherches sont en cours pour déterminer au plus vite si les débris repérés appartiennent bien au Boeing disparu et, si tel est le cas, s’ils peuvent fournir des pistes sur ce qui est arrivé à l’appareil. Toutefois, cette étendue d’eaux glacées, peu fréquentée par les bateaux, est battue par les vents et la mer y est souvent démontée, ce qui risque d’handicaper les opérations de recherche, affirment les océanographes.

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