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Syrie: plus que quelques heures avant la fin de l’ultimatum

L’ONU a demandé au régime syrien de retirer ses troupes au plus tard ce mardi. Mais l’espoir d’un cessez-le-feu rapide s’amenuise. Il ne reste plus que quelques heures au régime syrien pour respecter la date butoir de l’ONU, qui exige de Damas le retrait de ses troupes en vue d’un cessez-le-feu.

Les espoirs d’une sortie de crise se sont réduits dès dimanche, après que le régime de Bachar al-Assad a affirmé qu’il ne retirerait pas ses troupes ce mardi, comme le prévoit pourtant le plan de l’ONU, à moins de disposer de « garanties écrites » des combattants rebelles, qu’il assimile à des « terroristes ».

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a lancé lundi soir un dernier appel au régime syrien pour qu’il cesse ses attaques contre des civils, alors que 105 personnes, en grande majorité des civils ont été tuées lundi, rapporte l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) faisant état également de bombardements aériens sur la province de Hama (centre). Les insurgés ont renvoyé la balle au régime, se disant prêts à respecter le cessez-feu si Damas faisait de même.

De nouvelles attaques meurtières

« Nous annonçons la cessation de nos opérations contre l’armée du régime à partir du matin du 10 avril et nous respecterons cette promesse si le régime s’engage à respecter les clauses du plan », a déclaré le colonel Kassem Saadeddine, porte-parole de l’Armée syrienne libre (ASL).

L’ONU avait annoncé le 2 avril que Damas avait accepté le plan en six points de l’émissaire Kofi Annan, qui l’oblige à retirer ses chars au plus tard mardi matin, en préalable à un cessez-le-feu général prévu dans les 48 heures suivantes. Ce qui n’a pas empêché l’armée de lancer lundi des attaques meurtrières dans plusieurs régions de Syrie, faisant également des morts en Turquie et au Liban voisins.

LeVif.be avec L’Express

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