Six villes qui pourraient bientôt disparaitre (en images)
Jakarta est la capitale de l’Indonésie. Cette mégapole asiatique qui compte près de 10 millions d’habitants a été construite sur des plaines marécageuses. La ville a massivement pompé dans les nappes phréatiques et le sol s’est transformé en un immense gruyère. En 30 ans, elle se serait affaissée de 4 mètres. Chaque année, elle s’enfonce de 25 cm. À ce rythme, environ 95 % du nord de Jakarta pourrait être submergé d’ici à 2050, rapporte Ouest-France.
Le Japon connait un des taux de natalité les plus bas au monde et sa population chute inexorablement. Les Japonais pourraient ainsi être 30 % moins nombreux en 2065. Ce phénomène est encore plus accentué dans les zones rurales où les habitants s’en vont pour rejoindre les grandes villes. « 13,5 % des villes compteront moins de 10.000 habitants en 2040 et pourraient même disparaître », alerte Masuda Hiroya, chercheur à l’université de Tokyo. Kawakami devrait perdre 80 % de ses habitants, selon les prévisions.
Cette mégapole américaine célèbre dans le monde compte 18.5 millions d’habitants qui attendent un gigantesque tremblement de terre susceptible de raser la ville. Construite sur la faille San Andreas, une zone de fracture de plus de 1000 km de long, la région subit un tremblement de terre de 8 sur l’échelle de Richter tous les 150 à 200 ans. Le dernier date de 1857.
Peuplée à l’origine de 50.000 habitants, cette cité du désert a vu, peu à peu, ses habitants fuir les attaques terroristes depuis 2012. De plus, la ville est rongée par le désert. Le sable du Sahara s’infiltre partout et le désert gagne six mètres par an. Le fleuve Niger qui garantit l’approvisionnement n’est plus praticable qu’en période de crue. La sécheresse frappe également durement la région.
Alexandrie subit régulièrement les dégâts des eaux : montée des eaux, violentes tempêtes, quartiers inondés, coupures électriques. Selon un rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), une simple élévation de 50 cm du niveau des mers pourrait entrainer le déplacement de 8 millions de personnes dans cette ville.
Cette ville fondée en 1884 fut l’une des premières du pays à bénéficier du train électrique et de l’électricité. Aujourd’hui, elle est pratiquement devenue une ville fantôme. Les habitants quittent inexorablement la ville pour aller chercher du travail, un médecin ou pour se rapprocher d’un transport en commun. En Argentine, 800 des 2500 villages ruraux que compte le pays pourraient disparaitre pour les mêmes raisons lors des prochaines années.
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