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Si votre famille était riche en 1858, il y a de fortes chances qu’elle le soit encore

Le Vif

Un économiste de l’université de Californie traque l’aristocratie mondiale sur plusieurs générations à travers les archives et en tire des conclusions étonnantes.

Dans le numéro de février de The Economic Journal, Gregory Clark et le docteur Neil Cummins livrent les résultats d’une analyse qui porte sur 19.000 personnes portant un nom rare appartenant à la haute société britannique du XIXe siècle comme Pepys, Bigge et Nottidge. Dans son étude, Gregory Clark constate que les descendants de ces familles ont globalement un niveau plus élevé et vivent plus longtemps grâce à une meilleure santé. Mais aussi qu’ils ont plus de chance de s’inscrire à Oxford ou Cambridge, ou de vivre dans un meilleur quartier.

Un certain immobilisme social

Cependant il est à noter que selon un rapport de l’OCDE, l’Angleterre a l’une des mobilités sociales intergénérationnelles les plus faibles du monde. Ce qui concrètement veut dire que les riches restent entre eux et que l’ascenseur social n’est pas vraiment une tradition anglaise. Les auteurs de l’étude stipulent tout de même que la richesse ne perdure pas ad vitam aeternam. Ces descendants de riches familles devraient se retrouver parmi la norme d’ici 2300.

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