
Retour en images sur la relation USA-Cuba
Fulgencio Batista, le dictateur soutenu par les Etats-Unis, s’enfuit de Cuba alors que Fidel Castro (à droite) et les révolutionnaires prennent le contrôle. Deux ans plus tard, le 3 janvier 1961, les Etats-Unis rompent leurs relations diplomatiques avec Cuba après la nationalisation des propriétés américaines.
Castro proclame que sa révolution est socialiste. Le jour suivant, les exilés cubains soutenus par la CIA tentent d’envahir Cuba à la Baie des Cochons, mais ils sont vaincus.
Les Etats-Unis découvrent des missiles nucléaires soviétiques sur Cuba, conduisant à une confrontation avec l’Union soviétique qui conduira presqu’à la guerre. La « crise des missiles de Cuba » se terminera avec un retrait des missiles russes et la promesse des Etats-Unis de ne jamais envahir Cuba.
Cuba expulse près de 125.000 personnes, considérées comme des contre-révolutionnaires, aux Etats-Unis. C’est ce qu’on appelle « l’Exode de Mariel », car c’est au port de Mariel que ces personnes ont embarqué.
L’Union soviétique, le plus grand bienfaiteur de Cuba, s’effondre, provoquant une crise économique dont l’île ne s’est pas complètement remise.
Plus de 35.000 personnes quittent Cuba sur des bateaux de fortune, pour se rendre aux Etats-Unis.
Cinq officiers de renseignements cubains (les « Cuban Five ») sont arrêtés et seront reconnus coupables d’espionnage, de conspiration pour commettre des meurtres et d’autres activités illégales aux Etats-Unis. Ils ont finalement été relâchés entre 2011 et 2014.
L’administration Clinton approuve la tenue des matchs d’exhibition entre les Baltimore Orioles et l’équipe nationale cubaine de baseball. C’est la première fois qu’une équipe de Major League joue sur le sol cubain depuis 1959.
Le petit cubain Elian Gonzalez est rescapé d’un bateau qui a chaviré au large de la Floride, alors que lui, sa mère et son compagnon tentaient de rejoindre les Etats-Unis. Une bataille de garde éclata, opposant le gouvernement de Castro et la communauté cubano-américaine. La famille maternelle du garçon a tenté de le garder aux Etats-Unis, mais c’est le père, cubain, qui a remporté la bataille juridique.
Dans les mois qui suivent le 11-Septembre, des parties de la Base navale de la Baie de Guantanamo, qui a ouvert ses portes en 1903, sont transformées en centre de détention pour les combattants ennemis.
Après la réélection de Georges W. Bush, la Secrétaire d’Etat Condoleezza Rice déclare que Cuba est un des « avant-postes de la tyrannie » mondiale. Plus tard, un sous-secrétaire d’Etat américain déclarera que le gouvernement Castro fait partie de « l’axe du mal » de l’Amérique.
Fidel Castro, ici recevant la visite du président vénézuélien Hugo Chavez, transfère provisoirement le pouvoir à son frère, Raul Castro après avoir subi une opération.
L’Assemblée nationale élit Raul Castro pour remplacer formellement Fidel, malade.
Poignée de mains entre Barack Obama et Raul Castro aux funérailles d’Etat de Nelson Mandela.
Cuba libère Alan Gross (65), qui a été emprisonné durant cinq ans. Employé par l’agence des États-Unis pour le développement international, il a été accusé d’avoir importé de la technologie interdite et de développer un service internet clandestin pour les Juifs cubains.
Des officiels cubains et américains débutent des entretiens secrets, négociés en partie par le pape François, et ayant lieu au Canada et au Vatican.
Les Etats-Unis mettent en place une série de mesures visant à réduire considérablement les sanctions contre Cuba, facilitant les voyages, échanges commerciaux et activités financières. L’importation limitée de produits tels que les cigares cubains et le rhum est autorisée, ainsi que l’importation de plusieurs technologies américains à Cuba.
Barack Obama annonce que les relations diplomatiques vont reprendre, avec la réouverture des ambassades à Washington et à La Havane.
Les Marines US élèvent le drapeau américain à l’ambassade à Cuba pour la première fois en 54 ans, symbole du renouveau des relations diplomatiques entre les deux ennemis de la Guerre Froide.
Barack Obama fait un voyage historique à Cuba, première visite d’un président en fonction depuis 1928.
Atterrissage du premier vol de passagers prévu des Etats-Unis à Cuba depuis plus d’un demi-siècle.
Donald Trump a promis durant sa campagne qu’il allait avoir une attitude plus ferme envers Cuba. Il affirme notamment vouloir annuler l’accord « terrible et mal orienté » qu’Obama a passé avec l’île. Il a cependant gardé beaucoup de changements menés par Obama, comme l’ouverture de l’ambassade américaine à La Havane.
Les Etats-Unis rappellent la moitié de leurs diplomates présents à Cuba et conseillent aux Américains de ne pas s’y rendre à cause des mystérieuses « attaques » qui ont provoqué pertes d’audition, étourdissement et fatigue au sein du personnel de l’ambassade. Le gouvernement cubain nie toute implication et mène l’enquête. Les relations diplomatiques entre les deux pays sont pour l’instant maintenues.
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