John Kerry et son équippe lors de négociations de Lausanne. © REUTERS

Nucléaire iranien: en cas d’accord, « une nouvelle page » pour l’Iran et le monde, selon Rohani

Un accord nucléaire global pourrait ouvrir « une nouvelle page » dans les relations entre l’Iran et la communauté internationale si les deux parties tiennent leurs promesses, a affirmé vendredi le président iranien Hassan Rohani.

Un accord nucléaire global pourrait ouvrir « une nouvelle page » dans les relations entre l’Iran et la communauté internationale si les deux parties tiennent leurs promesses, a affirmé vendredi le président iranien Hassan Rohani.

L’accord cadre conclu jeudi en Suisse entre l’Iran et les grandes puissances prévoit « de nouvelles coopérations avec le monde, dans le secteur du nucléaire et dans d’autres secteurs » qui « ouvriront une nouvelle page » dans les relations internationales de la République islamique, mise au ban des nations depuis plusieurs années en raison de son programme nucléaire controversé, a déclaré M. Rohani lors d’un discours télévisé.

« Nous avons des tensions et même de l’hostilité avec certains pays, et nous aspirons à la fin de ces tensions et de ces hostilités », a-t-il dit, sans préciser à quels pays il faisait allusion.

Mais l’accord définitif, qui doit intervenir avant le 30 juin, ne sera valide que si les deux parties respectent les engagements pris jeudi. « Si l’autre partie honore ses promesses, nous honorerons nos promesses » pour parvenir à un accord « équilibré », a-t-il ajouté.

Le président Rohani a défendu une nouvelle fois son équipe de négociateurs, critiquée par certains responsables conservateurs pour avoir fait trop de concessions aux Occidentaux.

« Certains pensent qu’il faut soit se battre avec le monde, soit se rendre face aux grandes puissances. Nous croyons à une troisième option, nous pouvons coopérer avec le monde », a-t-il affirmé, assurant que le projet d’accord montrait que l’approche de son gouvernement était « efficace ».

Il a également remercié le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, pour ses « directives » dans les négociations. Ultime décisionnaire dans les dossiers stratégiques de l’Iran, le guide avait énoncé plusieurs lignes rouges à ne pas franchir dans les discussions avec les grandes puissances.

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