
Les candidats démocrates à la présidentielle américaine de 2020 (en images)
D’autres candidats, moins connus, tenteront leur chance à la primaire démocrate: Andrew Yang, entrepreneur âgé de 44 ans, ainsi que Marianne Williamson, 66 ans, auteure de livres de développement personnel.
Plusieurs grands noms du côté démocrate ne se sont pas encore décidés, avec, en tête des pronostics, l’ancien vice-président de Barack Obama, Joe Biden, ainsi que le sénateur Sherrod Brown et l’ex-élu de la Chambre Beto O’Rourke.
Le milliardaire et ex-maire de New York Michael Bloomberg a renoncé à se lancer dans la mêlée pour l’investiture démocrate, de même que Hillary Clinton, qui a exclu début de semaine de se présenter.
La sénatrice de Californie ambitionne de devenir la première présidente noire des Etats-Unis. Fille d’une chercheuse indienne en médecine et d’un économiste jamaïcain, Kamala Harris, 54 ans, a d’abord été procureure à San Francisco puis a dirigé les services judiciaires de toute la Californie (2011-2017).
Se décrivant comme un « socialiste », le sénateur indépendant avait surpris en électrisant la primaire démocrate de 2016 contre Hillary Clinton. Il s’était finalement incliné contre l’ex-secrétaire d’Etat mais espère, à 77 ans, transformer l’essai de sa « révolution politique », maintenant que ses idées nettement marquées à gauche sont reprises par nombre d’autres démocrates. Il apparaît en tête des sondages parmi les candidats déclarés.
A 69 ans, la sénatrice du Massachusetts a donné le coup d’envoi de la course du côté des grands noms démocrates. Défiant la polémique sur ses lointaines origines amérindiennes, l’ancienne professeure de droit à Harvard, surnommée « Pocahontas » par Donald Trump, a officialisé sa candidature le 2 février. A la gauche du parti, elle a construit sa réputation en pourfendant les « excès » de Wall Street.
Petit-fils d’une immigrée mexicaine et ex-ministre de Barack Obama, Julian Castro a annoncé sa candidature le 12 janvier, en plein débat agité sur l’immigration. Ancien maire de la ville texane de San Antonio, il espère, à 44 ans, devenir le premier président hispanique des Etats-Unis.
Le Texan de 46 ans, ancien parlementaire, est l’étoile montante du parti démocrate. Il a surtout marqué les esprits et accru sa notoriété à l’occasion de la campagne qu’il a menée face à Ted Cruz pour les midterms à l’automne dernier, en vue d’un siège au Sénat. Il a perdu face à Cruz, mais de « peu », avec un score marquant pour un bastion républicain tel que le Texas.
Ancien gouverneur du Colorado (2011-2019), John Hickenlooper a annoncé sa candidature en se posant en rassembleur face à la « division » régnant aux Etats-Unis sous la présidence de Donald Trump.
A seulement 37 ans, cette élue de la Chambre des représentants originaire de Hawaï s’est lancée dans la course le 11 janvier. Soutien de Bernie Sanders en 2016, l’ancienne militaire a été critiquée pour avoir rencontré le dirigeant syrien Bachar Al-Assad en pleine guerre civile, et pour d’anciens propos anti-homosexuels qu’elle a depuis dit regretter.
Le jeune maire de la ville de South Bend, dans l’Indiana, a lancé un comité exploratoire le 23 janvier avec un message résolument tourné vers l’avenir. Ancien militaire âgé de 37 ans, il deviendrait le premier candidat ouvertement homosexuel à la présidentielle américaine.
La sénatrice de New York s’est fait un nom en luttant contre le harcèlement sexuel, notamment au sein de l’armée, avant l’émergence du mouvement #MeToo qu’elle soutient activement. A 52 ans, elle a créé un comité exploratoire le 15 janvier.
Sénateur noir charismatique et médiatique, Cory Booker a annoncé sa candidature en prêchant le rassemblement dans une Amérique divisée. Ancien maire de Newark, dans le New Jersey, ce bon orateur âgé de 49 ans était pressenti depuis des années pour la course à la présidentielle.
Ancienne procureure et petite-fille d’un mineur, la sénatrice de 58 ans a été largement réélue en novembre 2018 pour un troisième mandat dans le Minnesota, où elle reste très populaire y compris dans les bastions miniers qui ont basculé en faveur de Donald Trump en 2016. Plus au centre que ses concurrents démocrates, elle soutient le droit à l’avortement et la lutte contre le changement climatique.
Gouverneur de l’Etat de Washington, Jay Inslee s’est lancé à 68 ans dans la course avec pour objectif central de « vaincre le changement climatique ».
55 ans et ancien élu à la Chambre des représentants.
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