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Le nord du Mali touché par d’importantes frappes aériennes françaises

D' »importantes frappes aériennes » françaises ont été menées dans la nuit de samedi à dimanche dans le nord du Mali, dans des zones proches de la frontière avec l’Algérie, a annoncé à l’AFP l’état-major quelques heures après la visite du président français François Hollande à Tombouctou et Bamako.

Ces bombardements au nord de Kidal et dans la région de Tessalit, ville à 70 km de l’Algérie, visaient « des dépôts logistiques et des centres d’entraînement » des groupes islamistes armés, a précisé le porte-parole de l’état-major des armées françaises, le colonel Thierry Burkhard.

« Trente appareils ont été engagés »: « chasseurs bombardiers, avions ravitailleurs, de reconnaissance », a-t-on souligné de même source.

Après les prises successives de Gao puis Tombouctou, les soldats français avaient pris le contrôle il y a cinq jours de l’aéroport de Kidal, ville tenue par des rebelles touareg et des islamistes dissidents s’affirmant « modérés ».

Samedi lors d’une visite d’une journée au Mali, le président François Hollande avait promis qu’après ces succès récents dans l’opération anti-islamistes, la France resterait au côté du Mali « le temps qu’il faudra ».

Il s’agit d’aller « plus au nord, finir cette opération » avec les armées africaines engagées, a dit le président français.

Le ministre malien des Affaires étrangères, Tieman Hubert Coulibaly, a souhaité que l’opération militaire française Serval se poursuive au Mali « d’autant que la dimension aérienne est très importante », « face à des combattants aguerris dont il faut détruire l’arsenal », dans un entretien au Journal du dimanche.

Kidal et sa région comprenant le massif des Ifoghas, près de la frontière algérienne, sont le berceau des indépendantistes touareg et, selon Paris, le lieu de détention « probable » de sept otages français.

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