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La pression se relâche sur DSK

L’abandon des charges n’est encore qu’une option, mais l’ancien directeur du FMI est apparu détendu mardi soir quand il s’est retrouvé, avec Anne Sinclair, coincé à l’extérieur de chez lui.

Première sortie depuis trois jours pour Dominique Strauss-Kahn toujours inculpé de viol à l’encontre d’une femme de ménage. L’ancien directeur général du FMI a quitté mardi soir son domicile new-yorkais en compagnie de son épouse Anne Sinclair.
En costume sombre et chemise claire, « DSK » a quitté vers 19h30 sa maison située dans le quartier de TriBeCa pour se rendre dans un immeuble cossu de l’Upper east-side, près de Central Park.

Le retour du couple dans leur maison de TriBeca a été épique: pendant de longues minutes, sous le regard pressant des caméras, ils n’ont pas réussi à ouvrir la porte d’entrée.

Très souriant, le couple n’a lâché que quelques mots aux très nombreux journalistes présents sur place.

Depuis la révélation de mensonges dans le récit de Nafissatou Diallo, accusatrice de DSK, la pression s’est relâchée sur ce dernier. A tel point que certains, à New York, assurent qu’une rencontre est prévue ce mercredi entre le procureur et les avocats des deux parties et qu’elle pourrait déboucher sur un abandon partiel des charges.

Un autre scandale sexuel potentiel guette toutefois DSK. Mardi, la journaliste et écrivaine Tristane Banon a déposé une plainte contre lui pour tentative de viol auprès du parquet de Paris.

Dans un entretien à l’Express, la jeune femme âgée de 32 ans, a expliqué pourquoi elle avait attendu plus de huit ans après les faits qui, selon Me Koubbi, datent de février 2003: « Je n’en peux plus d’entendre dire que je suis une menteuse du fait que je ne porte pas plainte ».

Le Vif.be, avec L’Express.fr

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