© Thinkstock

La Pologne introduit la castration chimique pour les violeurs pédophiles

De nouvelles dispositions légales, comprenant un traitement médicamenteux obligatoire dans les cas de viol pédophile et d’inceste, sont entrées en vigueur en Pologne.

Une personne condamnée pour viol sur un mineur de moins de 15 ans, ou sur un membre de la plus proche famille, « peut être soumise obligatoirement sur décision d’un tribunal à une thérapie pharmacologique et une psychothérapie, en vue de diminuer les pulsions sexuelles », une fois sa peine de prison purgée, selon les amendements votés par le parlement en septembre dernier. Ces amendements prévoient aussi que le tribunal devra entendre l’opinion de psychiatres, de sexologues et de psychologues, avant d’indiquer la thérapie adaptée à chaque cas précis.

Considéré désormais comme un crime grave, le viol sur un mineur ou sur un membre de la famille sera passible d’une peine allant de 3 à 15 ans de prison, contre 2 à 12 ans jusqu’à présent. Les nouveaux textes prévoient également jusqu’à trois ans de prison pour les personnes adressant des propositions pédophiles sur Internet.

Ces changements légaux ont été lancés l’an dernier par le premier ministre Donald Tusk, après l’arrestation d’un homme de 45 ans qui avait séquestré et violé pendant six ans sa fille, âgée maintenant de 21 ans ; une affaire qui a beaucoup ému l’opinion polonaise.

LeVif.be avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire