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La guerre acharnée de Facebook contre les faux « J’aime »

Facebook a indiqué vendredi avoir triplé sur les six derniers mois le nombre de faux « j’aime », qu’il détecte et bloque avant qu’ils ne soient enregistrés sur des pages du réseau social.

Facebook a indiqué vendredi avoir triplé sur les six derniers mois le nombre de faux « j’aime », qu’il détecte et bloque avant qu’ils ne soient enregistrés sur des pages du réseau social.

L’annonce est faite sur l’un des blogs du groupe américain par l’un de ses ingénieurs chargé de la sécurité, H. Kerem Cevahir, qui ne précise pas combien de faux « j’aime » ont ainsi été repérés.

Il assure en revanche que, du fait de ses initiatives en la

matière, « il est devenu extrêmement difficile pour les gens qui vendent des

faux ‘j’aime’ de vraiment tenir leurs promesses envers les clients

qui les payent », et qu’un grand nombre d’entre eux ont même dû

mettre la clé sous la porte.

L’achat de « j’aime » sur Facebook, ou de faux fans sur d’autres

réseaux sociaux, est une façon d’augmenter de manière fictive sa

popularité sur internet, une pratique qui peut s’avérer tentante pour de

jeunes artistes, de petites entreprises peu connues ou des hommes

politiques en campagne par exemple.

Certains vendeurs de faux « j’aime » utilisent des programmes

informatiques et des robots pour créer des identités numériques fictives,

ou des armées d’employés peu payés dans des « usines à clic ». Mais

d’autres ont aussi recours à de vrais internautes, encouragés à « aimer »

par des micro-rétributions ou de petits cadeaux.

Ces pratiques peuvent toutefois poser problème aux réseaux sociaux,

car elles nuisent à la crédibilité de leurs statistiques

d’utilisation, qui jouent un rôle important pour les annonceurs publicitaires.

H. Kerem Cevahir précise que quand il bloque ou supprime des

« j’aime » fictifs, Facebook prévient les administrateurs des pages

concernées. « Depuis l’introduction de cette fonctionnalité en mars 2015,

nous avons informé 200.000 pages que nous avions protégé leurs comptes

contre les faux ‘j’aime’ « , ajoute-t-il.

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