Didier Reynders © ISOPIX

La Belgique s’engage contre l’introduction de systèmes d’armes létales autonomes

Le Vif

Le ministre des Affaires étrangères et de la Défense Didier Reynders rappelle, dans un communiqué samedi, l’engagement de la Belgique pour prévenir l’introduction de nouveaux systèmes d’armes « autonomes » (Lethal Autonomous Weapons Systems ou « LAWS »), car elles « posent un problème humanitaire et éthique ». Des discussions sur ce thème auront lieu à Genève du 25 au 29 mars prochain.

Un premier défi est notamment d’aboutir à une définition internationale de ce qui constitue ou non un système d’armes létales autonomes, affirme M. Reynders. La Belgique, assure-t-il, espère qu’à terme, il sera possible de convenir d’une approche internationale qui soit efficace et réunisse un soutien suffisamment large et diversifié pour avoir un réel impact. La Belgique proposera, avec le Luxembourg et l’Irlande, des pistes concrètes sur la définition et la régulation internationale des LAWS, dit encore le communiqué.

Il s’agira notamment de préciser quels systèmes d’armes autonomes devraient être interdits au niveau international. Seront plus précisément visées les armes autonomes capables de tuer sans intervention humaine. Sur le plan interne, la Belgique a déjà mis en place des instruments pour écarter l’utilisation d’armes contraires au droit international humanitaire et applique l’article 36 du premier Protocole additionnel aux Conventions de Genève de 1949, qui impose l’obligation d’évaluer la légalité de toute nouvelle arme au regard du droit international.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire