Dag Hammarskjöld (1905 - 1961) est un diplomate suédois. Il fut secrétaire général des Nations unies de 1953 à 1961, remarqué pour avoir su maintenir une ligne indépendante à l'égard des grandes puissances. L'année même de sa mort, survenue dans des circonstances suspectes avant la fin de son mandat, le prix Nobel de la paix lui fut décerné à titre posthume. © LENNART NILSSON/REPORTERS

Hammarskjold : La mort mystérieuse du secrétaire de l’ONU et les archives secrètes belges

Muriel Lefevre

Dag Hammarskjold a été tué le 18 septembre 1961. Son DC-6 s’était écrasé près de Ndola, en Rhodésie du Nord, l’actuelle Zambie, alors qu’il allait négocier un cessez-le-feu pour la province du Katanga. Des témoins ont évoqué la présence d’un ou plusieurs avions à réaction qui auraient pris en chasse l’avion avant de l’abattre. Un Fouga Magister, piloté par un Belge, est régulièrement cité lorsqu’on évoque cet évènement qui garde son mystère des décennies après les faits. De Morgen vient de publier un témoignage qui confirmerait cette thèse.

Pourquoi ? C’est le seul mot qu’on retrouve sur la couronne mortuaire de la famille du diplomate suédois, deuxième secrétaire général de l’ONU, qui a trouvé la mort à 56 ans le 18 septembre 1961 près de Ndola, en Rhodésie du Nord (actuelle Zambie). Il effectuait alors une mission de paix au Congo – ex-belge et nouvellement indépendant – et devait rencontrer Moïse Tshombe, le dirigeant du Katanga qui avait fait sécession du Congo et proclamé son indépendance. Une région qui intéressait pas mal de monde en raison des richesses cachées dans son sol. La Belgique, et ses alliés, mais aussi le Congo n’avaient pas l’intention d’abandonner ces riches mines de cuivre, d’or ou encore d’uranium.

Dans cette époque troublée, Hammarskjold avait fait de l’instauration de la paix dans la région sa mission. Le diplomate n’économisa pas sa peine. Par idéalisme, mais aussi parce que l’ONU était encore une organisation jeune qui avait beaucoup à prouver. Il était parvenu à remplacer les soldats belges par 20.000 Casques bleus. Bien qu’officiellement la Belgique ne reconnaissait pas l’indépendance du Katanga, l’armée katangaise aurait obtenu l’aide d’officiers belges. On estime qu’à la moitié de l’année 1961, les Forces Katangaises étaient composées de 10 000 soldats africains et 600 Européens précise encore De Morgen.

La prochaine étape était des pourparlers de paix avec le gouvernement katangais, qui bombardait régulièrement les troupes de l’ONU. Hammarskjöld se rendait donc en Rhodésie du Nord pour négocier directement avec le président katangais, la fin des hostilités entre les Casques bleus de l’ONUC et les forces katangaises.

En réalité cette mission ne suscitait guère d’enthousiasme. Personne ne souhaitait que la médiation aboutisse puisque cela pousserait la riche province à retourner dans le giron congolais qu’on soupçonnait alors de connivence avec l’URSS. Pouvait-on prendre le risque de laisser partir le cobalt et l’uranium congolais vers les ennemis russes ? Pas vraiment. Le Suédois était très étroitement espionné par les Anglais et les Américains. Le drame de l’accident ne chagrina donc pas tout le monde.

Un prix Nobel de la paix à titre posthume

Dag Hammarskjöld (1905 – 1961) fut secrétaire général des Nations unies de 1953 à 1961. On louera particulièrement sa capacité à maintenir une ligne indépendante à l’égard des grandes puissances. L’année même de sa mort, survenue avant la fin de son mandat, le prix Nobel de la paix lui fut décerné à titre posthume. Celui qu’on appelait Monsieur H n’était pourtant pas très populaire. En 1961, il avait même réussi à se mettre à dos toutes les chancelleries occidentales. Partisan de l’indépendance des peuples afro-asiatiques, il s’était mis la France et la Grande-Bretagne à dos en s’interposant durant les crises de Suez (1956) et de Bizerte (1961).

Les recherches chaotiques vont mettre dix heures à retrouver l’épave de l’avion Hammarskjolds qui n’était pourtant qu’à une dizaine de kilomètres de l’aéroport. Sur les seize occupants, il n’y aura qu’un seul survivant : Harold Julien, le garde du corps qui raconte qu’un incident a précédé le crash. « Quelque chose a explosé dans l’avion lorsqu’il était au-dessus de la piste, ce dernier va ensuite prendre de la vitesse avant de s’écraser plus loin » dira-t-il.

De quoi suggérer que l’avion a été attaqué. Sauf que trois enquêtes vont dire le contraire. Qu’importe si des habitants indiquent qu’ils ont vu une étincelle dans le ciel. Qu’importe si d’autres témoins avaient repéré un deuxième avion en l’air. Dans le régime d’apartheid de la Rhodésie du Nord, on ne tient alors pas compte des témoignages de ces personnes « de couleur ». Six jours après le crash de l’avion, Harold Julien meurt à l’hôpital. Dans les années qui suivirent, aucune recherche ne pourra apporter une réponse définitive à la question de savoir si le Douglas DC6B s’était écrasé à cause d’une erreur du pilote ou s’il a été délibérément abattu et, le cas échéant, par qui. Officiellement, l' »Albertina s’est écrasée peu après minuit dans un bois d’acacias, train d’atterrissage verrouillé, lorsque l’extrémité de son aile gauche a touché la cime des arbres à cause d’une altitude trop basse conjuguée à l’inexpérience et la fatigue supposées de l’équipage suédois », précise Le Soir.

L’affaire va atterrir dans les limbes de l’histoire et ne va plus passionner grand monde.

Mais les choses changent en 2011, lorsqu’un livre de Susan Williams, de l’Université de Londres, redonne vie à la théorie qu’il existait une conspiration pour abattre l’avion. Ce livre va faire tant de bruit, qu’en septembre 2013, une commission baptisée Hammarskojld va reprendre l’enquête de zéro. Les preuves qu’elle accumule vont convaincre la Suède de demander à l’ONU de rouvrir une enquête. En décembre 2014, l’assemblée générale décide que des experts indépendants vont poursuivre le travail d’investigation déjà entamé par la Commission Hammarskojld en 2013. L’équipe d’experts est dirigée par le Tanzanien Mohamed Chande Othman, ancien procureur en chef du Tribunal international pour le Rwanda. Il était assisté de Mme Kerryn Macaulay, représentante de l’Australie au Conseil de l’Organisation de l’aviation civile internationale, et de Henrik Ejrup Larsen (Danemark), un expert en balistique de la police danoise. Selon la commission, « il existe une preuve convaincante que l’avion a fait l’objet d’une forme d’attaque ou de menace au moment où il s’apprêtait à atterrir à Ndola ». Des témoins interrogés par la commission avaient notamment évoqué la présence d’un autre appareil qui aurait tiré sur le DC-6. On parle d’un Fouga Magister de la rébellion katangaise piloté par un Belge, José Magain (décédé en janvier 2003). D’autres pistes suggèrent d’autres noms, comme celui de Beukels. Le Soir évoque en effet le témoignage posthume d’un diplomate français, ex-collaborateur de Hammarskjöld à l’ONU, Claude de Kémoularia, « qui fit en 1967 une rencontre fortuite avec trois anciens mercenaires, dont deux Belges : de Troyer, Beukels et Grant. Le dénommé Beukels se présentait comme un pilote de chasse mercenaire, qui décolla le soir du 17 septembre 1961 du Katanga à bord d’un jet de type Fouga Magister, armé et équipé de réservoirs supplémentaires, avec ordre d’intercepter le DC-6 et de le détourner vers Kolwezi, où des dirigeants miniers auraient tâché de convaincre Hammarskjöld de se ranger à leurs arguments pro-sécessionnistes. Un « tir de semonce » en théorie anodin aurait sectionné les câbles de gouverne du DC-6 au moment où le pilote tentait une manoeuvre d’évasion. » Enfin, un autre nom que l’on voit surgir ici et là est celui du mercenaire Vam Riesseghel. Un ancien de l’armée de l’air belge et britannique qui a été décoré lors de la deuxième guerre mondiale précise De Morgen. Il aurait , toujours selon De Morgen, dirigé les troupes de la Force aérienne katangaise dans les premiers mois de l’année 1961. L’homme qui avait eu toute sa vie soif d’aventure meurt en 2007, en Belgique. Dans le rapport d’Othman pour l’ONU, il est précisé que l’ambassadeur américain Gullion porte de graves accusations envers Jan van Risseghem. Il envoie le jour de l’accident dans un message aux États-Unis. « Il est possible que l’avion ait été abattu par le seul pilote qui s’oppose aux opérations de l’ONU et qui a été identifié par une source fiable comme étant Vam Riesseghel (sic), un Belge, qui offre des formations à la soi-disant Katanga Air Force.  » De Morgen vient de publier ce 14 janvier 2019, deux témoignages qui confirment cette thèse.

Un nouveau témoignage

Pierre Coppens, un ancien parachutiste qui vit en Espagne, raconte son histoire pour la première fois. « Je sais que Jan Van Risseghem a fait tomber l’avion, parce qu’il me l’a dit lui-même « , dit Coppens. Coppens est sûr de ce que Van Risseghem lui a dit. « Toute sa vie, il en a été protégé par les services secrets. »

Coppens le rencontre non pas au Congo, mais en Belgique quelques années après la mort de Hammarskjöld. Les deux font connaissance lors d’un stage qui s’est déroulé de début avril à juin 1965 à l’aéroport de Moorsele, près de Courtrai. C’est Van Risseghem qui donne la formation. Van Risseghem va trouver chez le jeune Coppens, alors âgé de 18 ans, un auditeur passionné des récits de ses exploits pendant la Seconde Guerre mondiale.

Van Risseghem quitte la Belgique en 1940 et rejoint la Royal Air Force. « Il s’est spécialisé dans les vols de nuit, qui avaient pour but de prendre des photos aériennes des installations d’avions allemands à l’aube, » explique Coppens. Après la guerre, Van Risseghem épouse une Anglaise en 1948 et devient pilote pour la Sabena, mais aussi pour l’armée sud-africaine et rhodésienne (maintenant Zimbabwe/Zambie), avant de rejoindre les troupes katangaises. Un certain Charles Southall travaillait pour le service de renseignement américain NSA sur l’île de Chypre en 1961. Sa tâche consistait à intercepter les messages radio. Dans un rapport suédois de 1994, il se rappelle que dans la nuit de l’accident, il a pu intercepter la voix « froide et professionnelle » d’un pilote qui disait : « Je l’ai frappé. Il y a des flammes ! Il va s’effondrer. Il s’écrase ! Selon lui, ce devrait être le pilote connu sous le nom de Lone Ranger. « Or depuis ses vols de nuit pendant la Seconde Guerre mondiale, Van Risseghem était connu sous le nom de Ranger solitaire « , dit Coppens.

Il aurait effectué le raid avec un Fouga Magister, un avion qui ne dispose pas de matériel d’orientation permettant de voler de nuit. « Van Risseghem avait démonté l’intérieur de l’avion pour perdre le plus de poids possible « , explique Coppens. Il m’a dit : « Je suis parti pour cette mission sans parachute, sans radio, ni banquette arrière : tout ce qui était superflu est resté au sol. » Il savait exactement combien de temps il avait pour s’y rendre, tirer et revenir avec cet avion. »

« Ce n’était pas nous, mais les Sud-Africains »

De plus, il ne serait pas parti de l’aéroport habituel de Kolwezi, mais de Kipushi, une piste dans la brousse, à la frontière du Katanga et de la Rhodésie, plus proche de Ndola si l’on croit un autre Belge, Victor Rosez, qui vit maintenant à Hong Kong, mais qui vivait à l’époque à Élisabethville, près de Kipushi. « C’était plein d’avions de l’armée du Katanga « , raconte-t-il, lui qui était à l’époque dans son avant-dernière année d’études secondaires. Le père de Rosez était à la tête d’une équipe qui effectuait des travaux de construction pour les chemins de fer. La famille vivait dans une grande maison avec la famille du général Norbert Muke, commandant de l’armée de Katanga.

« Nous avions la visite de mercenaires presque tous les jours, y compris Van Risseghem, » dit Rosez. « Quoique je ne l’appellerais pas vraiment un mercenaire, mais plutôt une sorte d’idéaliste, pour la patrie belge. » Une série de bombes de 25 kilos a été fabriquée pour le Fouga Magister dans un atelier du quartier industriel d’Élisabethville entre mai et août 1961. Je le sais parce que j’y ai moi-même participé », dit en Rosez dans De Morgen.

Le Magister Fouga était un avion d’entraînement, mais a été transformé en machine de combat. À l’extérieur, il y avait des attaches pour les bombes, que le pilote pouvait ouvrir à partir du poste de pilotage. Et il y avait une mitrailleuse montée dans le nez. Le problème était qu’il n’y avait pas de munitions disponibles », explique Rosez.

Rosez, n’a jamais entendu d’aveux de la part de Van Risseghem. Pourtant, il ne doute pas de la confession en 1965 de Van Risseghem à Coppens. « Coppens n’est pas un vantard, pas plus que Van Risseghem », dit Rosez. Dans les années 1980, il tombe sur Van Risseghem à l’aéroport de Deurne. « Je lui ai posé des questions et il a réagi de manière très défensive: je ne veux pas finir comme Schramme », m’a-t-il dit en faisant référence au mercenaire qui venait d’être arrêté pour meurtre ». Rosez se souvient que les jours suivants l’accident, les gens parlaient beaucoup. « J’ai été témoin d’une conversation entre mon père et le général Muke dans laquelle il aurait dit : « Je n’ai jamais donné l’ordre. Ce n’était pas nous, mais les Sud-Africains ». Jan Van Risseghem revenait juste d’Afrique du Sud à ce moment-là. Il avait non seulement un passeport belge et un passeport britannique, mais aussi un passeport sud-africain, en raison de son passage dans l’armée sud-africaine.

Coppens est convaincu que Van Risseghem n’a appris qui se trouvait à bord de l’avion que quelques jours après l’incident. « Dans une guerre, on ne fait pas ce que l’on veut. »

Peu d’enthousiasme

Devant les nombreuses zones d’ombres de cette affaire, Othman demande à huit États membres, dont la Belgique qui pourrait, au vu des témoignages cités plus haut, avoir joué un rôle, de publier des informations classifiées.

Le Katanga du début des années 1960 est un sujet qu’on n’aime que peu, doux euphémisme, aborder publiquement. Durablement marquée par son passé colonial, la Belgique aimerait oublier l’épisode chaotique de la sécession katangaise. Tout comme son rôle ambigu dans le meurtre de Lumumba. Un rôle qui fut lui aussi révélé par un livre et qui lui aussi fit l’objet d’une commission dans notre pays et entraîna les excuses publiques de la Belgique en 2001.

Quoi qu’il en soit, le moins que l’on puisse dire c’est que la Belgique ne va pas répondre avec un enthousiasme délirant à cette demande. En 2015, bien qu’un groupe d’experts de l’ONU ait reçu des informations du gouvernement belge, il est apparu que les archives secrètes n’avaient pas été consultées à ce moment-là. Cette année-là, Bruxelles est pourtant sollicité directement par les experts de l’ONU, sur des questions précises, précise encore Le Soir. Par exemple, « existe-t-il des archives, même confidentielles, se rapportant précisément au crash du DC-6 ? Peut-on identifié formellement Beukels ? Jan van Risseghem pouvait-il se trouver à Kolwezi le 17 septembre 1961 ? »

Les contradictions autour de Van Risseghem

De Morgen relève que le cas de Van Risseghem pose question. Les informations de la Sécurité d’État que la Belgique a transmises à l’ONU montreraient en effet que Van Risseghem n’a pas quitté Bruxelles avant l’accident d’avion. Selon ces sources Van Risseghem aurait déjà été arrêté en août 1961 par l’ONU et rapatrié en Belgique début septembre. Sauf que ces informations prêtent à cautions toujours selon le quotidien. Si Risseghem a bien un alibi grâce à « un reçu signé le 17 septembre à Bruxelles pour le paiement de la mission du Katanga. Il est aussi noté que ce document est signé par une autre personne venue chercher en son nom l’argent », écrit le rapport de l’ONU du juge Othman. Du coup toujours selon ce rapport « qu’il était possible qu’il soit encore à Bruxelles, ou à ce moment-là à Paris, en route pour le Congo. » En outre, les États-Unis ont envoyé eux aussi des informations à l’ONU. Un rapport de l’ancien ambassadeur américain au Congo, dit qu’il a reconnu l’homme, quelque jours avant l’accident Hammarskjold , lorsqu’il tirait avec des missiles et des mitrailleuses sur la mission de l’ONU et la population civile de Kamina. En outre on sait que le 15 septembre, Hammarskjold demande à la Belgique de mettre fin aux activités criminelles de Van Risseghem contre l’ONU et contre les civils. Tout cela ne signifie pas nécessairement que la mort de Hammarskjold est le résultat d’une vendetta de Van Risseghem, ou que la Belgique a quoi que ce soit à voir avec cela dit encore le quotidien. Comme précisé plus haut, Hammarskjold avait beaucoup d’ennemis. Les intérêts de l’Union Minière, des États-Unis ou encore du Royaume-Uni pouvaient aussi jouer un rôle dans ce contexte de la guerre froide naissante.

Les réponses viennent avec parcimonie et sont toutes négatives : sécurité nationale oblige, on ne dira rien, dit encore le quotidien. Il y aura une seconde démarche, en 2017, qui donnera lieu à la communication d’une dizaine de documents à l’ONU qui ne révéleront rien de transcendant. L’ONU demandera alors à chaque pays de désigner un expert indépendant habilité à chercher lui-même dans les archives classifiées. En mars 2017, toujours selon Le Soir, on votera à la hâte une loi élargissant de 30 à 50 ans le délai obligatoire de versement des archives de la Sûreté de l’État aux Archives générales du Royaume. Toujours selon le quotidien, les archives de la Sûreté coloniale et de la Force publique ont été discrètement transférées vers la Sûreté de l’État et le Service de renseignement militaire. Hors d’accès sans commission d’enquête parlementaire en bonne et due forme.

Katanga : des archives enfin accessibles

Ce n’est qu’il y a quelques semaines qu’on a appris que certaines archives vont enfin être déclassifiées. Un évènement exceptionnel pour notre pays sur un sujet si délicat. De juillet 1961 à janvier 1964, le Katanga a fait sécession de l’État congolais tout récemment affranchi de la tutelle coloniale belge. Durant cette période, une mission diplomatique belge a fonctionné à Elisabethville/Lubumbashi. Le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders (MR) a informé les députés que les archives relatives à cette mission diplomatique se trouvaient toujours inventoriées au SPF Affaires étrangères. Stockées sur « un peu plus d’un demi-mètre linéaire et composées de cinq portefeuilles et de cinq liasses », elles ont été déclassifiées. L’archiviste du SPF Affaires étrangères les tient à la disposition du public. Ces archives contiennent notamment des renseignements sur Dag Hammarskjöld. Peut-être qu’on y trouvera la réponse à la fameuse question sur la tombe de Hammarskjold.

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