© EPA / JOHN G. MABANGLO

FBI : une enquête peu flatteuse sur Steve Jobs

Le FBI a publié jeudi les 191 pages d’une enquête pas toujours flatteuse sur Steve Jobs, le co-fondateur d’Apple décédé en octobre, ouverte en 1991 à l’époque où il était pressenti pour siéger dans une commission présidentielle.

L’enquête révèle notamment que le légendaire patron du groupe californien avait été la cible d’une alerte à la bombe en 1985, qu’il avait fait usage de la drogue dans sa jeunesse, qu’il négligeait sa fille née hors mariage et qu’il « déformerait la réalité pour parvenir à ses fins ».

Mais l’enquête, qui se fonde sur des dizaines d’entretiens avec des amis, collègues et proches de Steve Jobs, conclut que c’était un dirigeant « brillant » que la plupart des personnes interrogées « recommandaient pour occuper un poste de confiance et de responsabilité ».

Steve Jobs était alors candidat pour siéger au Conseil présidentiel pour la promotion des exportations américaines, sous la présidence de George Bush père.

Dans les pages que le FBI publie sur son site internet en vertu de la loi sur la liberté d’information et à la demande du Wall Street Journal, on peut lire que « plusieurs personnes ont mis en doute l’honnêteté de M. Jobs, déclarant que M. Jobs travestirait la vérité et déformerait la réalité pour parvenir à ses fins ».

Steve Jobs, qui était indisponible « pendant trois semaines » pour répondre aux questions du FBI, avait fait usage de drogues au lycée et à l’université, dont de la marijuana, du haschisch et du LSD

LeVif.be avec Belga

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