© Raphaël Fournier et Léonor Lumineau

Plongée dans la zoothèque parisienne des sous-sols de la Grande Galerie de l’Evolution (en images)

Le Vif

Les sous-sols de la Grande Galerie de l’évolution, dans le Ve arrondissement de Paris, recèlent un trésor : la zoothèque du Muséum national d’histoire naturelle. Visite guidée de ce fabuleux labyrinthe qui héberge près de huit millions de spécimens, véritable base de données du vivant.

Un bâtiment souterrain de 70 mètres de longueur sur 30 mètres de largeur abrite la zoothèque du Muséum national français d’histoire naturelle. Mammifères, poissons, reptiles, amphibiens, invertébrés marins… s’empilent ici.  » Au total, huit millions de spécimens, naturalisés ou en flacons d’alcool « , explique Jacques Cuisin, le responsable du lieu, inauguré en 1986. Des animaux ramenés des quatre coins du globe à partir du xviie siècle.

 » Tout a débuté à la fin de la Renaissance. La zoothèque raconte l’histoire des grandes expéditions qui partaient en exploration, de Louis-Antoine de Bougainville à Charles-Alexandre Lesueur.  » Les scientifiques y étudient par exemple la morphologie des spécimens, prélèvent de l’ADN, pratiquent des études épidémiologiques… Une poignée de taxidermistes traitent les nouveaux arrivants. Un travail minutieux, car il faut que les animaux naturalisés puissent être conservés à travers les siècles. Comptez un mois de travail pour un guépard. Un savoir-faire très ancien pour un enjeu contemporain, alors que des espèces disparaissent chaque jour.

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