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La piste du tir de missile prise « très au sérieux » autour du mystérieux crash du vol Ajaccio-Nice

Le juge chargé de l’enquête sur le mystérieux crash du vol Ajaccio-Nice qui avait fait 95 morts en 1968 a estimé qu’il fallait prendre « très au sérieux » la thèse d’un tir de missile accidentel touchant l’arrière de l’appareil, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

« C’est un début de reconnaissance judiciaire très important », s’est félicité auprès de l’AFP Me Paul Sollacaro, un avocat des familles de victimes, dont des représentants ont été reçus vendredi par le juge d’instruction Alain Chemama.

Après la catastrophe, l’enquête avait débouché sur un non-lieu, concluant à un incendie à bord lié au chauffe-eau des toilettes et les faits avaient été déclarés prescrits, avant que le dossier ne soit rouvert pour « soustraction et recel de preuves » en 2011 sur l’insistance des familles.

Une levée du secret défense avait été officiellement requise fin mars 2018 par le juge Chemama, pour qui la thèse d’un tir de missile accidentel touchant l’arrière de l’appareil « doit être prise très au sérieux », selon un document dont l’AFP a pris connaissance.

Quinze mois plus tard, malgré la volonté affichée par le président français Emmanuel Macron « que la lumière soit faite sur cette tragédie », aucun document n’a pu être consulté et la Commission du secret de la défense nationale n’est toujours pas saisie.

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