© twitter.com/AnniPodimata

Eurodéputés intouchables

Voilà qui fait tache à la veille du scrutin européen : une eurodéputée grecque, qui ne serait autre que la vice-présidente du Parlement européen Anni Podimata (groupe socialiste), est mise en cause pour harcèlement moral envers son assistante.

Or, malgré l’arrêt d’un tribunal administratif en faveur de celle-ci, le PE continuerait de protéger Podimata en refusant non seulement d’examiner la plainte contre elle mais aussi de réintégrer l’assistante, qui n’a plus accès aux bâtiments du Parlement.

« Le PE l’empêche ainsi de chercher activement un autre emploi en son sein et poursuit sa stratégie de démoralisation », accuse l’Union syndicale (US), qui a pris la défense de l’assistante. En outre, le PE n’aurait jamais daigné répondre à la plainte déposée par un autre assistant de la parlementaire, pour les mêmes faits. « Par ce silence assourdissant, le PE ne lui a pas laissé d’autre choix que de devoir démissionner », fustige l’US, qui réclame que le PE « cesse de protéger » cette poignée de députés « qui manquent gravement à la déontologie et à l’éthique de leur fonction ».

Et qui contribuent à miner une institution cherchant désespérément à se rapprocher des citoyens.

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