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Erasmus: pas d’impact du Brexit pour l’année 2016-2017, mais l’incertitude pour la suite

La victoire du ‘Leave’ jeudi lors du référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne n’aura pas de conséquences sur les échanges Erasmus prévus pour l’année scolaire 2016-2017, estiment les universités belges francophones. Pour la suite, l’incertitude règne.

La victoire du ‘Leave’ jeudi lors du référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne n’aura pas de conséquences sur les échanges Erasmus prévus pour l’année scolaire 2016-2017, estiment les universités belges francophones. Pour la suite, l’incertitude règne. Les universités anglaises ont toutefois communiqué à différents responsables leur souhait de continuer leur collaboration.

« Il est trop prématuré pour estimer l’impact du Brexit sur les échanges Erasmus », estime Henrich Brunke, coordinateur institutionnel de la mobilité pour l’université de Namur. Toutefois, les étudiants pourront partir au Royaume-Uni à la rentrée 2016, « tout est déjà prévu, les cours sont pris, les billets d’avion achetés », précise M. Brunke.

Même son de cloche à l’université catholique de Louvain (UCL) et à l’université libre de Bruxelles (ULB), « sauf grosse surprise. Les étudiants doivent vraiment être rassurés », insiste Serge Jaumain, vice-recteur aux relations internationales de l’ULB. La suite reste incertaine, bien que les universités anglaises aient affirmé aux différents responsables belges leur volonté de poursuivre la collaboration. « Nous devons aviser en fonction de l’évolution du dossier, nous sommes dans l’expectative », explique Didier Moreau, porte-parole de l’université de Liège (ULg), qui précise que les échanges avec le Royaume-Uni ne sont pas nombreux dans son établissement.

L’incertitude est aussi présente parce que « ce n’est pas encore sûr à 100% que le Royaume-Uni quittera l’UE », souligne Serge Jaumain. Tant que les Britanniques n’auront pas activé l’article 50, la clause de retrait de l’UE, la procédure de sortie ne sera en effet pas enclenchée.

Du côté de l’UCL, l’optimisme est de mise. « Nous avons bien des accords avec des pays qui ne font pas partie de l’UE » tels que la Turquie ou la Norvège, explique Fabienne de Voghel, responsable administrative pour les étudiants Erasmus de l’UCL. « Un contrat est un contrat, ça ne va pas changer ».

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