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Elio Di Rupo fait le lien entre la crise et la montée des indépendantismes

Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, réunis jeudi soir à Bruxelles pour essayer une nouvelle fois d’endiguer la crise financière et souveraine, ont débattu brièvement de son impact sur la montée du populisme en Europe. Plusieurs d’entre eux, notamment le Premier ministre belge Elio Di Rupo, ont appelé à une action déterminée.

Elio Di Rupo a insisté sur l’importance pour l’Union européenne de trouver des accords permettant de dépasser la crise, afin de redonner confiance aux citoyens. C’est de cette manière seulement que le gouvernements pourront enrayer la montée des populistes et des indépendantistes, a-t-il dit, rappelant à ses collègues des 27 la forte implantation politique en Belgique des partis souhaitant la division du pays.

D’autres dirigeants ont établi un lien entre la crise économique et la montée du populisme, notamment les Premiers ministres italien Mario Monti et grec Antonis Samaras. M. Monti a proposé la tenue d’un sommet informel sur le sujet.

Interrogé à l’issue des discussions, M. Di Rupo, a éludé la question d’un journaliste de la VRT qui lui demandait si la N-VA était « un danger pour l’Europe ». « La N-VA est un parti indépendantiste en Belgique », a-t-il simplement répondu.

Les populismes et les indépendantismes « ne sont pas tout à fait la même chose », a-t-il ajouté, mais « tous ces phénomènes sont des forces centrifuges, alors que nous essayons d’être centripètes ».

Le Vif.be, ave Belga

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