Jeroen Dijsselbloem, Président de l'Eurogroupe et Alexis Tsipras, Premier Ministre grec. © REUTERS

Dette grecque : les enjeux de la réunion entre la Grèce et l’Eurogroupe

Stagiaire Le Vif

L’Eurogroupe, qui rassemble les ministres des Finances de la zone euro, se réunit ce lundi après-midi à Bruxelles. Cette réunion doit pouvoir permettre aux interlocuteurs de trouver une solution à la dette grecque.

Des pré-réunions ont déjà eu lieu ce week-end entre les équipes du gouvernement grec et celles de la troïka (BCE-FMI-Commission Européenne) pour défricher le terrain. Cependant, rien ne promet un accord pour aujourd’hui. Le principal souci, c’est que le calendrier est très serré et doit pouvoir satisfaire toutes les parties. En effet, le deuxième plan d’aide à la Grèce, actuellement en cours, prend fin le 28 février.

Au niveau des interlocuteurs, la plupart d’entre eux restent dubitatifs quant à un accord pour ce lundi. « D’après ce que j’ai entendu dire des négociations techniques au cours du week-end, je suis très sceptique, mais un rapport nous sera remis aujourd’hui et nous verrons à ce moment-là« , a déclaré lundi le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble sur la radio publique allemande Deutschlandfunk.

De son côté, Alexis Tsipras, Premier ministre grec, a avoué dimanche dans le magazine allemand Stern s’attendre à des « négociations difficiles« . Il se dit cependant « tout à fait confiant« .

Quant à Jeroen Dijsselbloem, patron de la zone euro, il s’est dit vendredi « pessimiste » sur les chances d’un accord, rapporte l’Express.

Ce que veut la Grèce

Les Grecs souhaitent un accord sur un nouveau programme de financement pour que le pays puisse abandonner les mesures d’austérité.

A la base, ils demandaient un effacement total de la dette grecque. Ce n’est plus d’actualité. Les Grecs se disent désormais disposés à accepter « 70 % du programme actuel » et à ne discuter que 30 %, peut-on lire sur le site du Monde.

De leur côté, les Européens veulent que la Grèce termine de mettre en oeuvre les mesures d’austérité, quitte à en repousser un peu l’échéance du 28 février. Alexis Tsipras, Premier ministre grec, refuse cette option et demande à la place un plan relais, le temps de s’accorder sur un «  nouveau contrat« .

La fin de ce deuxième plan d’aide à la Grèce ayant lieu le 28 février, la réunion d’aujourd’hui est l’une des dernières occasions pour les principaux interlocuteurs de s’entretenir à ce sujet avant cette échéance.

O.L.

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