Le soldat Bradley Manning, devenu Chelsea, avait demandé de changer de sexe pour être reconnu comme femme au lendemain de sa condamnation. © REUTERS/U.S. Army/Handout

Chelsea Manning, ancienne taupe de WikiLeaks, tweete depuis sa cellule

Chelsea Manning, l’ancienne taupe de WikiLeaks incarcérée à la prison militaire de Fort Leavenworth (Kansas) aux Etats-Unis a ouvert via son réseau de soutien un compte Twitter qui avait déjà plusieurs milliers d’abonnés avant même son premier message vendredi.

Dans ses quatre premiers tweets, Chelsea Manning (@xychelsea) explique qu’elle utilise un téléphone pour dicter ses messages à ses soutiens hors de la prison, qui alimentent ensuite le compte.

Elle forme le voeu que le compte puisse être le support d’une « conversation » avec les internautes, même si « ce sera dur », reconnaît-elle.

Le compte renvoie vers son site de soutien chelseamanning.org.

Chelsea Manning a déjà manifesté sa volonté de participer aux débats publics en écrivant des tribunes dans le Guardian, le quotidien britannique.

Manning, 27 ans, a été condamnée en août 2013 à 35 ans de prison pour avoir transmis plus de 700.000 documents confidentiels au site WikiLeaks, alors qu’elle travaillait comme analyste du renseignement en Irak et était encore connue sous le nom de Bradley Manning.

Le soldat Bradley Manning a annoncé qu’il se sentait femme et voulait être reconnu comme étant Chelsea Manning au lendemain de sa condamnation, en août 2013.

Chelsea Manning a demandé à l’administration militaire de lui fournir un traitement hormonal pour devenir une femme. Sa demande a été acceptée le 5 février dernier.

Son pseudonyme sur Twitter, « xychelsea », fait d’ailleurs référence directement aux chromosomes de détermination sexuelle X et Y. Elle se bat désormais pour avoir le droit de porter les cheveux longs.

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